Cas Dadis, Toumba et cie : Le tribunal criminel tranchera le 10 octobre…

La salle d'audience où se tient le procès du 28 septembre

CONAKRY-Au terme de deux jours de débats axés sur les exceptions soulevées par la défense, le juge Ibrahima Sory II Tounkara renvoyé l'audience au lundi, 10 octobre 2022 pour décision être rendue. 


Les points longuement débattus entre toutes les parties portent entre autres la détention jugée arbitraire de certains accusés, sur la mise en liberté de Moussa Dadis Camara, l'évacuation sanitaire de Toumba Diakité, le rejet des certificats médicaux versés au dossier et la mise à l'écart de deux ONG constituées parties civiles (FIDH et l'OGDH).

Optimiste, maitre Pépé Antoine Lamah, un des avocats du capitaine Moussa Dadis Camara pense que le tribunal va accéder à leur demande.

« Le ministère public n'a pas été en mesure d'apporter le fondement légal de ses agissements. Nous osons espérer que le tribunal criminel va constater cette illégalité là et ordonner la remise en liberté pure et simple de monsieur Moussa Dadis Camara », espère-t-il.

Pour sa part, maître Thierno Amadou Oury Diallo, un des avocats de la partie civile soutient que les exceptions soulevées par la défense visent uniquement à retarder le procès. 

« La défense a voulu tout simplement retarder le cours normal du procès. Nous pensons que le 10 octobre 2022, le tribunal va rejeter systématiquement toutes ces exceptions pour inviter les parties à aller au fond », a déclaré cet avocat de la partie civile qui persiste et signe que la FIDH et l'OGDH ont qualité de se constituer partie civile dans le procès des massacres du 28 septembre 2009.

« La défense n'avait pas la qualité de soulever cette question dans la mesure où nous sommes en matière criminelle. L'article 491 en son alinéa 2 parle de prévenu. C'est le prévenu seulement qui peut soulever cette question alors que nous sommes en matière criminelle. Il n'y a que des accusés ici. Il n'appartient pas à la défense de soulever le défaut de qualité de ces deux ONG de défense des droits de l'homme qui se sont constituées parties civiles dans ce procès ».

Tous les regards sont donc tournés vers le juge Ibrahima Sory II Tounkara dont la décision est attendue avec impatience le lundi prochain.

Siba Engagé

Pour Africaguinee.com

Tel: (00224) 623 06 56 23

Créé le 5 octobre 2022 16:18

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