Affaire 28 septembre-Le colonel Kalonzo accusé à « tort »? L’officier fait des révélations…

Des gendarmes arrêtant un manifestant le 28 septembre 2009

CONAKRY- C’est un officier très surpris qui a joint Africaguinee.com. Cité dans la liste des personnes inculpées dans le dossier du massacre du stade du 28 septembre 2009, le colonel Ibrahima Camara, jure qu’il n’a rien à voir dans cette affaire. Ce gendarme confie que le jour des évènements douloureux, il n’était pas au stade mais plutôt en prison où il est resté pendant quatre mois durant avant d’être libéré. Explications.


"Je suis Colonel Ibrahima Camara, je suis gendarme. Le jour du 28 septembre, je n'étais pas du tout là-bas (au stade, ndlr). J'étais mis aux arrêts et gardé au PM3 pour un problème de véhicule dont on m'avait accusé. A l'époque d’ailleurs, j'étais capitaine. Je suis rentré en prison le 3 août 2009. Donc, août, septembre, octobre, début novembre, j’étais en prison. C'est entre le 6 et le 7 novembre que je suis sorti de prison.

Le Colonel Tamba Gabriel Diawara, actuel Directeur des Écoles des Officiers au niveau de la gendarmerie était commandant d'unité.  Avant lui, il y avait Colonel Bah Oury qui était là-bas. Donc, c'est Colonel Famoudou qui était l'officier de garnison du Haut Commandement de la gendarmerie à l'époque état-major, qui m'avait conduit là-bas. J'avais été reçu par le Colonel Bah Oury. Deux 2 mois après, il a été relevé de ses fonctions et Gabriel est venu.

Quand je suis sorti (de prison ndlr) au mois de novembre, j'ai été affecté à Fria auprès de RUSAL (…) Donc de Novembre (2009) à Avril (2010, ndlr) j'étais à Fria. J'ai été relevé là-bas pour revenir au Haut Commandement comme Commandant des opérations de la gendarmerie. Et quand j'ai quitté là-bas aussi, je suis venu comme inspecteur régional de la ville de Conakry. Actuellement, j'occupe le poste du chef de service des sports au niveau de la gendarmerie nationale, au Haut Commandement. C’est mon parcours.

Donc je ne peux pas comprendre que je sois ce jour-là en prison et en même temps au stade. Même le Haut Commandement d'alors, le Général Ibrahima Baldé s'était rendu au PM3 pour me rendre visite. Il est témoin parce qu'il est allé me rendre visite. Le Colonel Abou Soumah était l'officier du premier bureau, c'est lui qui m'a reçu quand j'ai été convoqué et il m'a remis dans la main de l'officier de garnison, le Colonel Famoudou qui m'a conduit en prison ce jour-là.

Qui vous a accusé dans ce dossier ? 

Il y a un certain Commandant Sory Condé qui dit que j'étais avec lui ce jour-là. C'est-à-dire que j'étais l'un de leurs chefs. C'est pourquoi j'ai été appelé par le pool des juges d'instructions. Mais depuis que j'ai donné des explications, personne ne m'a plus jamais appelé dans ce dossier, sauf quand j’ai vu mon nom dans les sites.

Qu'est-ce que vous demandez maintenant ? 

Je démens formellement les accusations disant que je suis impliqué dans ce dossier. Le jour du 28 septembre, j’étais en prison. Je ne suis pas du tout mêlé à ça.  Quand les événements du 28 septembre 2009 se produisaient j'étais en prison. J’ai des témoins".

A suivre…

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

Créé le 14 septembre 2022 21:17

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