Crime à Kobayah : Des interrogations sur le « meurtre » de Mariame Touré…

Vue panoramique de Kobaya

CONAKRY- Âgée d'environ 9 ans, Mariame Touré a été retrouvée morte dans les toilettes d'une mosquée à Kobayah secteur 4, un quartier situé sur la dorsale nord de la capitale guinéenne, dans la commune de Ratoma. 


Une vive tension régnait cet après-midi entre la famille de la mère et celle du père de la victime Mariame Touré, née hors mariage. Les proches de la mère de la victime ne sont pas convaincus par la version donnée sur les circonstances dans lesquelles Mariame Touré a été tuée. 

Pour des fins d'enquêtes, plusieurs personnes ont été arrêtées par les services de sécurité notamment l'imam de la mosquée où le corps de la petite a été retrouvé, deux muezzins de cette même mosquée et deux conseillers de la mosquée. Sous couvert d'anonymat, un habitant du quartier a confié à un journaliste de notre rédaction quelques éléments autour de ce drame qui n’a pas fini de dévoiler tous ses contours. 

"La fille en question a été commissionnée par sa grand-mère paternelle pour aller acheter une bougie et une boîte d'allumettes au carrefour vers 17h. Et dans les environs de 18h, son corps a été retrouvé par une fillette dans les toilettes d'une mosquée qui se trouve à quelques mètres du domicile de la grand-mère de la fillette. D'après ce qu'on nous a expliqué, la fille qui a trouvé le corps dans les toilettes de la mosquée étudiait avec beaucoup d'autres enfants dans cette mosquée. Elle s'était rendue dans les toilettes pour se mettre à l'aise quand elle a trouvé le corps dans une cabine des toilettes de la mosquée", nous a confié ce citoyen tout en ajoutant que le quartier ne croit toujours pas à version de famille adoptive de la victime. 

 

"Tout le monde ici émet des doutes sur la version donnée par la famille adoptive de la victime. Parce que ces dernières semaines, la famille -où est adoptée cette fillette- avait envoyé des féticheurs qui chantaient et faisaient du bruit dans la cour ici. Beaucoup soupçonnent la famille d'être responsable de la mort de leur fille. Beaucoup des gens pensent ici que la fille est l'objet d'un crime rituel. C'est-à-dire qu'ils l'ont fait sacrifier.

Sinon comment peut-on expliquer que la fille ait été tué dans les toilettes de la mosquée alors qu'il y avait assez de monde dans la mosquée et que ces gens n’entendent aucun cri ? Ce n’est pas possible. Vous-même, vous avez constaté, la famille refuse de s’exprimer. Aujourd'hui certains jeunes du quartier voulaient même incendier le domicile de la vieille", explique notre interlocuteur. Toutes nos tentatives d’avoir une réaction de la famille adoptive de la fille sont restées.

Dossier à suivre…

Oumar Bady Diallo 

Pour Africaguinee.com 

Tel : (00224) 666 134 023 

Créé le 30 juin 2022 23:36

Nous vous proposons aussi

TAGS

étiquettes:

TOTAL

ECOBANK

UNICEF

LONAGUI

LafargeHolcim

cbg_gif_300x300

CBG

UBA

smb-2

Consortium SMB-Winning

Annonces

Recommandé pour vous

Annonces

Siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)