Dialogue : « On peut souffrir de ne pas avoir un facilitateur étranger… », selon Dr Faya

CONAKRY-Les réactions se multiplient au sein de la classe politique au lendemain de la création du cadre de concertation inclusif. Joint par Africaguinee.com, Dr Lansana Faya Milliomouno, a affiché un optimisme, espérant que ce cadre de dialogue sera un véritable espace d'échanges entre toutes les entités concernées.

« D'abord, il faut se féliciter que le cadre réclamé par plusieurs acteurs ait finalement été créé. De mon point de vue, ce cadre permettra aux Guinéens de se parler sur l'avenir de leur pays, sur la conduite de cette période transitoire et tout cela sera fait avec le témoignage de nos partenaires financiers. Ils seront là comme observateurs, ils sont dans un rôle de nous accompagner. C'est ce rôle qu'ils vont jouer et c'est ce qu'on a toujours d'ailleurs sollicité.

J'ai l'espoir que ces échanges permettront d'avoir une sérénité dont nous avons besoin, de nous fixer des objectifs à la hauteur des ambitions de notre peuple et d'essayer de trouver des solutions qui permettent enfin à notre pays de sortir d'une période transitoire avec l'espoir de ne plus y revenir », a déclaré Dr Faya Millimouno.

A en croire le président du Bloc Libéral, la non nomination d'un facilitateur international à ce cadre de dialogue tel exigé par certains acteurs politiques est loin d'être un frein.

« Nous avons eu des facilitateurs de par le passé. Ce n'est pas parce que le rôle du facilitateur n'est pas important. J'ai été présent au dialogue inter-guinéen quand un facilitateur de la CEDEAO était là mais ce n'était pas le facilitateur qui conduisait les débats. Mais ils ont toujours été conduits par un Guinéen en l'occurrence le ministre Fall qui était là au début.

Ensuite c'était le ministre de la justice et enfin le ministre de l'administration du territoire. Le problème au niveau des dialogues, c'est moins la conduite des débats que la mise en œuvre de ce qu'on retient de ces dialogues comme accord. Pour moi, si les Guinéens peuvent se parler franchement et que ce qu'ils ont retenu fasse l'objet d'application dans l'intérêt du pays, je crois qu'on peut bien souffrir de ne pas avoir un facilitateur étranger », a -t-il fait savoir.

A suivre…

 

Siba Engagé

Pour Africaguinee.com

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Créé le 7 avril 2022 15:07