Assigné en justice, Damantang Camara parle : « Je comprends difficilement cette plainte… »

Damantang Albert Camara

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CONAKRY-Cité à comparaître par devant le tribunal de première de Mafanco, mercredi 17 novembre 2021 à 09 heures à l'audience correctionnelle, l'ancien Ministre de la sécurité et de la protection civile sous Alpha Condé, a brisé le silence.

Interrogé par Africaguinee.com, Damantang Albert Camara a exprimé son étonnement sur cette plainte. L’ancien porte-parole du Gouvernement précise qu'aucun membre du RPG arc-en-ciel n'a agressé ou ordonné l'agression du journaliste plaignant lors de leur conférence de presse. 

"Je suis assez étonné. Je ne pensais pas qu'on allait trouver un motif d'inculper ou d'accuser qui ce soit. Je n'ai pas souvenir qu'un membre du RPG ait agressé ce monsieur ou bien même ait demandé de l'agresser. Au contraire, j'ai vu des cadres en train de dire aux militants de laisser tout le monde poser des questions, de se calmer. Je comprends difficilement cette plainte mais puisque, c'est la justice on verra", a expliqué cet ancien "bras droit" d'Alpha Condé. 

A la question de savoir s'il compte se présenter au tribunal de première instance de Mafanko le 17 novembre prochain, l'ancien ministre de la sécurité et de la protection civile a indiqué que si sa présence devant le juge est nécessaire, il va bien se présenter. Il précise cependant : "Je suivrai les conseils de mon avocat. Si ma présence est nécessaire, il n'y a aucun problème", a ajouté Albert Damantang Camara. 

Faut-il rappeler que l'ancien cet ancien ministre du président déchu Alpha Condé est cité à comparaître avec l’ancien président de l'Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara. Ils vont « répondre » de la plainte du journaliste Mohamed Camara, agressé au siège du RPG arc-en-ciel le 3 novembre dernier à l'occasion de la conférence de presse du directoire de l’ancien parti présidentiel.

Ces deux responsables du RPG arc-en-ciel sont poursuivis pour "violences, voies de faits, coups et injures publiques". Des infractions prévues et punies par les dispositions des articles 363, 240 et suivants du code pénal qui disposent :

« Tout individu qui se rend volontairement coupable de violences ou voies de fait susceptibles de causer une vive impression à une personne raisonnable, est puni d’un emprisonnement de 16 jours à 1 an et d’une amende de 500.000 à 1.000.000 de francs guinéens ou de l’une de ces deux peines seulement ». 

Affaire à suivre ! 
 

Oumar Bady Diallo 

Pour Africaguinee.com 

Tel: (00224) 666 134 023 

Créé le 9 novembre 2021 15:41

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