Faranah-saignée financière à Tiro : Vers la destitution du maire ?

Commune rurale de Tiro

FARANAH-Se dirige-t-on vers la destitution du maire de la commune rurale de Tiro ? Rien n'est moins sûr ! Accusé de détournement de fonds par ses administrés, le maire commandant Bangaly Major OULARE, est sur un siège éjectable.


Après la fermeture des locaux de la mairie par la jeunesse il y a quelques semaines, le préfet de Faranah Elhadj Ibrahima Kalil KEITA a dépêché une délégation sur place, en vue de procéder à l'audit de la gestion de l'actuel maire et de ses conseillers. Un gap de près de 100 millions a été constaté. Désormais les jeunes à l'origine de la contestation sont catégoriques. Le départ du maire élu sous les couleurs du RPG ARC EN CIEL, et toute son équipe est non négociable. Il exige l'installation d'une délégation spéciale.

"Nous sommes à Tiro, non pas pour soutenir un camp, mais pour seulement dire la vérité. Après notre première mission, nous avons fait le compte rendu à monsieur le préfet de Faranah qui nous a fait comprendre qu'il y a eu des erreurs de calcul. On nous avait dit que, c'est un montant de 129 millions 800 mille GNF qui doit être justifié. Après la correction, nous avons fait notre rapport. L'argent que le maire et ses conseillers doivent restitués s'élève à 94.000.000 GNF", a expliqué un responsable de la délégation.

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L'accusé, le maire commandant Bangaly Major OULARE s'est défendu à sa façon.  "Je n'ai pas beaucoup à dire. Je reste derrière ma population et mon parti le RPG qui m'ont porté à la mairie. Ce n'est pas pour me défendre, parce que si tu as ta signature sur un papier, cela t'engage. Mais ceux-là que j'ai trouvés à la mairie, ont fait 10 ans avant mon arrivée à la tête de la mairie. Moi je n'ai fait que 2 ans de gestion. J'avais adressé un courrier à l'ancien préfet une semaine après notre prise de service. Parce que la manière dont j'ai vu le receveur communal travailler, j'avais dit à mon premier vice MAIRE que je n'avais pas confiance (…) il avait un autre cachet qui n'était pas le mien. Mais tout compte fait, je me soumets à la décision de ma population. La dernière décision leur revient", a-t-il dit.

Le départ du maire est non négociable

Le porte-parole des jeunes manifestants Ibrahima Camara, a exprimé des réserves par rapport au travail fait par les auditeurs. "Nous ne sommes pas satisfaits de ce rapport parce qu'on avait fait les premiers calculs ensemble. On s'était convenu sur un montant de 129 millions de FG déclaré comme manquant. Lors de la 2ème mission, ils nous disent qu'l y avait des erreurs et qu'ils ont arrêté un montant de 94 millions GNF. Il faillait nous associer à ce second calcul pour qu'on soit au même niveau d'information. On a accepté les 94 millions GNF mais on n'est pas rassuré.

Donc, le maire et son équipe n'ont qu'à restituer notre argent. Pour qu'il y ait un apaisement, nous demandons le départ du maire et son équipe y compris le receveur qui est à la base de tous ces détournements. On veut l'installation d'une délégation spéciale pour gérer notre commune, mais le départ du maire et son équipe est non négociable", a expliqué le porte-parole des jeunes.

Depuis, Alpha Amadou Barry

Pour Africaguinee.com

Créé le 6 février 2021 11:54

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