Viols, vol, pédophilie: de lourdes peines pour Hawa Keita, Boubacar Diallo et cie
MAMOU- Plusieurs personnes ont été condamnées par le tribunal de première instance de Mamou pour une série de crimes dont "viols, pédophilie et vol à main armée"
Les audiences ont repris, ce mercredi 3 février 2021 devant le tribunal de première instance de Mamou. 6 affaires étaient inscrites au rôle dont 5 cas de viols et un cas de vol à main armée.
En ce qui concerne les cas de viol, Mohamed Diaby, a été condamné à 5 ans de réclusion criminelle et au paiement d'une 2 millions Gnf d’amende, tandis que Boubacar Diallo, a écopé à 7 ans de réclusion criminelle pour viol et pédophilie et Mamadou Diallo à 5 ans de réclusion criminelle. Ces accusés, ont au cours de leur procès, n’ont pas nié les faits à eux reprochés devant le juge.
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Par contre, Mamadou Diallo, Mamadou Adama Bah et Amadou Mouctar Sidibé également accusés de viols, ont été renvoyés des fins de la poursuite pour «crimes non imputables».
Dans l’affaire vol à main armée, Mouctar Barry, Oumou Hawa Keita et Laouratou, tous en cavale, ont été déclarés coupables et condamnés à 20 ans de réclusion criminelle chacun. Un mandat d'arrêt a été décerné contre eux.
Dans sa réaction après le verdict, le ministère public qui avait requis des peines allant de 15 à 20 ans de prison ferme contre les accusés, a déclaré qu'il n’exclue pas d’interjeter appel. « Notre parquet est en train de lutter contre la criminalité. Nous continuerons à poursuivre toute personne qui sera appréhendée pour des faits similaires. Je vais réunir mon parquet dès demain, ensemble on va analyser et si on ne partage pas les décisions, nous allons faire appel et le dossier va passer à la Cour d'appel », a indiqué Elhadj Sidiki Camara, procureur près le TPI de Mamou.
Pour leur part, les avocats comptent interjeter appel. Me Mansaré Ousmane explique : «L'audience s'est bien déroulée. Le droit a été dit. Il y en a qui ont été acquittés puisqu’il n'y avait pas de preuves. Les 3 autres, ils ont reconnu les faits. Donc, c'est qu'on pouvait c'est de plaider coupable et demander la clémence du tribunal. C'est ce qui fut fait. Le ministère public avait demandé 10 à 15 ans, mais vous avez vu que le verdict c’est entre 5 et 7 ans. Le droit a été dit, mais nous avons l'espoir qu'une fois à la Cour d'appel de Conakry, on peut avoir une autre satisfaction», espère l’avocat.
Habib Samake
Correspondant régional d'Africaguinee.com
A Mamou
Créé le 4 février 2021 14:30Nous vous proposons aussi
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