Résultats « controversés » de la présidentielle : Un citoyen répond à Souleymane Traoré…

Image d'illustration

Un certain Souleymane Traoré, tente de décrédibiliser les preuves irréfutables de UFDG, en faisant ce que Nietzche appelle faire la justice selon la volonté de puissance.


 Il dit : Au lendemain de la bulle médiatique créée par la victoire auto-proclamée du candidat Mamadou Cellou Dalein DIALLO de l’UFDG, moins 24h après l’élection, et des tragédies qui en ont été la conséquence directe, le temps est venu d’établir la vérité dans la sérénité : ces résultats ont été fabriqués avant l’élection du 18 octobre 2020 et ont constitué la seule motivation et l’unique stratégie de participation de ce Parti.

Réponses : Vous n’avez pas réussi matériellement à prouver que ces résultats sont préfabriqués.  Il est facile de regarder un petit détail sans rentrer dans l’iceberg pour jeter le discrédit, faire ce que les psychologues appellent l’effet halo. Avez-vous pris le soin de comparer un échantillon de PV issus des BV des candidats et ceux du logiciel en cloud, la technologie du futur ? Voulez- vous un audit informatique international et fiable ?

 Il dit : Oublions le cas des faux résultats de la Guinée Bissau, pays qui n’a pas voté et dont nous dit sans sourire que le G a été confondu par le logiciel avec le G du Ghana.

Le fameux rapport de l’UFDG donne au candidat de l’UFDG deux résultats ou plutôt deux pourcentages : A la page 5, la victoire est de 53, 84% alors qu’à la page 9, la victoire n’est plus que de 52%

Réponses : l’essentiel c’est la véracité des chiffres mentionnés pour le pays en question. Pas trop de confusion à ce niveau car les guinéens de l’étranger n’ont pratiquement pas voté et il n'y a pas de contentieux sur les chiffres des ambassades. En plus tout système informatique s’appuie sur une base de paramétrage, une architecture de données selon la cartographie de la CENI avec des listes exhaustives préétablies pour l’utilisateur, un peu comme vous remplissez des formulaires de saisie sur les applications mobiles. La question utile aurait été de voir si les chiffres GHANA collent bien avec la Guinée Bissau.

Le rapport ne mentionne pas à la page 9 un taux de 52/100. Le rapport précise bien ceci : «  La totalisation des résultats sur la base de 84,49% des procès-verbaux collectés donne une victoire au 1er tour du candidat de l’UFDG à 53,84% – Il est important de noter qu’en considérant que les 15,51% de suffrage issus des BV non collectés en haute guinée, basse guinée et en région forestière avec le taux de participation moyen de 65,66% sont intégrés, le candidat de l’UFDG serait toujours vainqueur dès le 1er tour avec 52,88% tandis que celui du RPG aura un score de 46,72% ». Cela ne signifie nullement une contradiction. 

Le rapport a également retenu 13 candidats alors que la Cour n’a finalement retenu pour l’élection présidentielle que 12 candidats. Ce fameux 13ème candidat du parti BN a même un score honorable selon les résultats de l’UFDG.

Réponses : cela prouve que vous ne maitrisez pas les graphiques Excel et autres. Le rapport ne dit pas que le BN est issu du logiciel et ne lui donne aucun chiffre précis car plus loin, dans le rapport, le BN ne figure plus dans les histogrammes.

Sur le taux de participation, le fameux a été bâti autour d’un taux de participation de la Région de Kankan, comme étant le plus bas du pays, soit 48, 65%. Le taux de cette Région, même au Référendum du 28 septembre 1958 et de toutes les élections depuis le multipartisme, a toujours été autour de 85%.

Réponses : un faux bourdon de convoquer le passé du referendum de 1958 ; un déphasage pour justifier un bourrage d’urnes. Les populations de la Haute Guinée ne constituent pas un bétail électoral depuis les indépendances. Un vote se juge par rapport au fichier consensuel, à la structure des populations de l’époque.

En prenant le score de la page 5 qui donne une victoire de 53,84% et en le rapportant en suffrages, cela donne 2.213.941 voix. A partir de ces chiffres, une simple règle de trois donne le total des suffrages exprimés de 4.112.075. Ce suffrage valablement exprimé rapporté au nombre total d’inscrits de 5.366.055, donnerait un taux de participation de 76,63%. Or le rapport de l’UFDG mentionne un taux de participation de 65,66%, soit un écart important de 11%. Dès lors, le taux de 53, 84% est automatiquement un grossier faux.

Réponses : vous faites la charrue avant les bœufs. Le taux de participation de 53.84/100 du rapport concerne environ 84% du total des PV collectés ; et non la totalité des votants qui diffèrent dès lors entre l’UFDG et ceux des CACV. Donc faire une règle de trois sur une partie -un échantillon aussi grand qu'il soit est rapporté à la taille du nombre d'inscrits est faux et cela n'a pas de sens. En statistique, on standardise et on compare les dénominateurs comparables.  Il faut rapporter sur le nombre d'inscrits correspondant aux 84% des bureaux de vote qui donnent et non sur les 5.366.055 électeurs (soit 100%). C'est ici le biais de la règle de trois. 

 Lors de la proclamation de sa fameuse victoire, Cellou a affirmé n’avoir pas pris en compte les votes de la Haute Guinée puisque ses délégués n’auraient pas pu être présents alors que dans la même salle, Ousmane Gaoual Diallo, son conseiller, affirmait avoir déployé des délégués dans toute cette Région.

L’UFDG vient de corriger un tout petit peu cette version en affirmant que les délégués n’ont pu être déployés totalement dans tous les BV de la Haute Guinée, et qu’il faut donc annuler les résultats de toute cette Région (Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Faranah, Dabola) pour lui accorder la victoire avec 53,84% ; ce qui remet en cause les chiffres de l’auto-proclamation.

Réponses : votre parti pris dans pseudo-analyse est ici. Vous refusez de commenter les preuves fournies par le rapport de l’ufdg en ce qui concerne les incohérences notoires dans ces régions proclamées par la CENI.  Qui est fou pour reconnaitre des résultats dans des BV sans délégués de son parti acceptés ou avec des conditions faites pour ne pas les recevoir !

 En réalité, le scénario écrit à l’avance et qui consistait à s’autoproclamer président élu à la fermeture des bureaux de vote, se réfugier dans une ambassade, prendre la rue par ses partisans pour déboucher sur une transition ou un partage de pouvoir, au besoin avec l’appui de mercenaires recrutés dans un pays voisin, n’a pas été modifié, même quand il a été dénoncé dans les médias internationaux et dans des meetings par Alpha CONDE.

A ce jour l’auteur du fameux logiciel est passé aux aveux et les soutiens les plus farouches du plan dans la sous-région ont dû reconnaitre que leur poulain n’a ni gagné, ni su mettre en application avec brio le scénario de l’usurpation du pouvoir.

Il reste à souhaiter pour notre que nos compatriotes militants de l’UFDG le comprennent enfin afin que dans l’unité retrouvée après la parenthèse des élections, nous puissions, dans la foi en notre République et notre Nation, bâtir ce beau pays que nous avons en partage.

Réponses : un discours hypocrite à larmes de crocodiles. C’est qui fait un pays, c’est le contrat social qui permet aux gens de vivre ensemble. Si les décisions de justice et ses textes ne reposent pas sur un contrat social, c’est zéros, la nation n’aura pas de morale, donc pas de contrat. Tous ces pays qui avancent, GHANA, RWANDA ou BOTSWANA ont misé sur un contrat social fort et sincère qui ne sait point par un forcing de textes fabriqués par les humains. Je ne croirai jamais à un leadership ou une République qui se ment en effritant chaque jour le contrat social.

Alpha M. BALDE, Analyste

Créé le 4 novembre 2020 15:07

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