Mamou : plusieurs jeunes interpellés dans la commune urbaine…

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MAMOU-Les services de sécurité de la ville de Mamou continue de sévir contre ceux qui violent les mesures  de l’état d’urgence sanitaire. Après les gestionnaires de bars,  plusieurs jeunes ont été interpellés dans la commune urbaine par les services de sécurité à Petoye, un lieu récréatif découvert récemment par la jeunesse. Ce lieu est devenu un endroit de débauches où fumeurs de chanvre indien ou de chicha, buveurs d’alcool ou simple amoureux se retrouvent. L’endroit refoule de monde malgré la crise sanitaire de Coronavirus. Tous les jeunes branchés et autres passionnés de l’ambiance s’y donnent rendez-vous tous les soirs. Ce lieu récréatif est situé non loin du centre-ville.


Informée de cette situation, une équipe mixte composée de gendarmes et de policiers  a fait une descente inopinée sur les lieux, procédant à de nombreuses arrestations, des motos ont aussi été saisies. Certains ont été blessés lors de cette opération dans des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre. Il y a eu des échanges  de cailloux et des gaz lacrymogènes.

Interrogé, un responsable de la gendarmerie  a justifié leur action : « le maire a reçu une correspondance du chef de quartier de Sabou. Nous on nous a transmis cette même plainte au niveau de nos différents services. On a agi sur instruction de M. le procureur et des autres responsables sécuritaires. Ainsi, la police et la gendarmerie ont débarqué sur le site. On a arrêté plusieurs jeunes. Dans un premier temps on va les avertir et  les confier à leurs parents d’abord. Ils vont tous signer des engagements de ne plus repartir là-bas en cette période », averti le commandant de la compagnie de gendarmerie territoriale.

Pour les parents, c’est de la désolation totale. Car ils savent déjà que les sanctions ne se limiteront pas seulement qu’aux engagements. Ils pensent surtout à la caution qui leur sera demandée. Pas moins de 500.000FG par personne, estiment-ils.

« Vraiment c’est des problèmes. Nous on se demande quoi à manger, les enfants créent des problèmes partout. J’ai deux enfants parmi eux. Ils ne nous ont rien dit d’abord. Mais on sait que nous allons payer. Pas moins de 500.000FG par personne. On ne peut pas arrêter tes enfants et que tu restes assis. Les enfants ne nous écoutent pas sinon on a tout fait pour les maitriser à la maison. Là, on se confie à Dieu et nous écoutons les autorités. Nous les prions de nous pardonner », plaide ce père de famille, l’air très préoccupé.

Depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire par  le président de la république, les mesures barrières sont piétinées dans cette ville carrefour par certains. Des lieux de loisirs fonctionnaient secrètement avant l’interpellation de plusieurs tenanciers de bars. Ils avaient été jugés avant d’être finalement relâchés  faute de preuve. Depuis, les services de sécurité accentuent leurs opérations sur le terrain.

 

Habib Samaké

Correspondant régional

D’Africaguinee.com à Mamou

 

Créé le 15 juillet 2020 14:14

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