Insécurité routière : Des coupeurs de route dictent leur loi à Mamou…
MAMOU- L’insécurité routière gagne de l’ampleur ! Outre les accidents de circulation souvent meurtirers, les voyageurs sont exposés aux coupeurs de route qui font la loi sans être inquiétués.
Au petit matin de ce mardi 7 juillet, des coupeurs de route ont attaqué un véhicule de transport en commun en provenance de Mamou pour Conakry à quelques kilomètres de la ville carrefour. Cette attaque à main armée a eu lieu précisément à Diarabaka aux environs de 4h du matin pendant que le véhicule transportait des commerçants à Conakry.
Venus sur deux motos, les assaillants ont ouvert le feu plusieurs fois sur les pneus du véhicule. Ne pouvant plus continuer, le chauffeur a été contraint de garer, les passagers sont descendus pour s’enfuir dans la brousse. Mais l’un des passagers qui a été touché a été rattrapé par les bandits qui lui ont retiré 23 millions de francs guinéens. Sans être pressés, ils ont fouillé les bagages où ils ont trouvé sept millions. Ensuite ils sont partis avec les 30 millions. Interrogé par notre correspondant régional, Bamba Diop le conducteur du véhicule raconte :
« C’est à 4heures du matin qu’on a bougé de Mamou pour Conakry. Arrivé à Diarabaka ici, on a été attaqué par des bandits. Ils étaient sur deux motos. Une Apache et une TVS. Ils ont tiré sur les pneus du véhicule, les passagers m’ont dit de m’arrêter. J’ai continué à filer, mais vue que les pneus étaient crevés, le véhicule ne pouvait plus tenir. J’ai garé le véhicule devant un camion qui était en panne. Les passagers sont vite descendus et se sont dirigés vers la brousse pour se cacher. Moi aussi, j’ai voulu sauver un qui avait été touché mais il ne pouvait plus marcher. Je l’ai laissé à côté du véhicule et j’ai fui. Ensuite j’ai appelé mes amis de Mamou qui ont informé les services de sécurité.
Les bandits ont trouvé le passager qui était blessé et lui ont retiré 23 millions. Ensuite, ils ont déchirés les bagages pour prendre sept autres millions qui appartenaient à un vieux. Les gendarmes et les bérets rouges étaient venus pour nous raccompagner jusqu’à l’hôpital. Mais le blessé souffre énormément. Ils nous ont dit qu’ils ne peuvent pas retirer cette balle-là ici. On compte l’envoyer à Conakry », a relaté le chauffeur du véhicule.
Habib Samaké
Correspondant régional
D’Africaguinee.com à Mamou
Créé le 8 juillet 2020 11:05Nous vous proposons aussi
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