Présidentielle du 18 octobre : la CENI répond aux « accusations » de l’opposition…

CONAKRY-Accusée par l’opposition d’avoir violé le droit communautaire en supprimant les délais légaux liés aux opérations d’affichage, de correction et de gestion des contentieux, l’institution électorale guinéenne vient de répondre.
Dans un arrêt controversé rendu le 18 juin dernier, la Cour Constitutionnelle autorise la CENI à "prendre toutes des mesures exceptionnelles dans un délai raisonnable tout en préservant le droit des citoyens d’être électeurs et éligibles".
Suite à cet arrêt, l’opposition a crié au scandale, indiquant que la Cour Constitutionnelle ne peut pas se substituer au législateur ou autoriser la violation de la Loi, de surcroît une Loi Organique sans un large consensus politique. Les opposants estiment qu’en supprimant les délais légaux, la CENI et la Cour Constitutionnelle, violent le droit communautaire.
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Interpellé sur cette accusation de l’opposition, le porte-parole de la CENI a indiqué que l’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle n’est pas susceptible de recours. Mamadi 3 Kaba précise que tout ce que l’institution électorale posera comme acte sera en conformité avec cet arrêt.
« Je ne vous apprends pas que la CENI a adressé une requête à la Cour Constitutionnelle qui a rendu un arrêt. Elle restera donc derrière cette décision. Ceci ne suppose nullement qu'elle s'inscrit dans une logique de violation parce que l'arrêt de la Cour Constitutionnelle s'impose à tous et il est insusceptible de recours. Donc tout ce que la CENI posera, ce sera en conformité avec cet arrêt », a tranché le porte-parole de la CENI.
A suivre…
Africaguinee.com
Créé le 28 juin 2020 23:39Nous vous proposons aussi
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