Crise guinéenne: Après les Nations-Unies, l’OIF aussi s’implique…

CONAKRY-La communauté Internationale continue de se mobiliser pour résoudre la crise politique qui secoue la Guinée. Une crise née de la volonté du Président Alpha Condé de changer la Constitution. Après les Nations-Unies dont l’émissaire a déjà rencontré les différents acteurs de la crise guiéenne, c’est au tour de l’organisation internationale de la Francophonie de jouer les médiateurs.
Ce jeudi 30 janvier 2020, le représentant spécial de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a rencontré le responsable du Front National de la Défense pour la Constitution (FNDC), a constaté Africaguinee.com.
Porteur d’un message de la Francophonie, Hubert Tieman Koulibaly appelle les parties antagonistes à s’entendre pour ramener la quiétude dans le pays. Selon l’envoyé spécial de l’OIF, institution dirigée depuis 2018 par la Rwandaise Louise Mushikiwabo, il faut intégrer « les démarches d’écoute dans les réflexions » pour pouvoir contribuer positivement à « l’apaisement et à une sortie de crise honorable ».
‘’ Je suis venu surtout écouter eu égard au processus qui est en cours et aux missions qui sont les nôtres ici. Nous sommes venus écouter le directoire du FNDC par rapport à la situation, la manière dont il peut contribuer positivement à l’apaisement politique et à ce qu’un climat plus serein prévale en Guinée. J’ai demandé des avis par rapport à l’arrêt des violences, de la meilleure manière de procéder afin que tout se passe bien’’ a déclaré le représentant de l’OIF en Guinée.
Une démarche saluée par Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du Front National de la Défense pour la Constitution (FNDC). Il prévient cependant qu’ils sont déterminés à poursuivre le combat pour faire barrage au projet de nouvelle constitution.
‘’ C’est toujours une satisfaction de recevoir ce genre de personnalités pour savoir quel est notre avis par rapport aux différentes solutions possibles de sortie de crise. Nous leur avons expliqué qu’on est ouvert au dialogue. Néanmoins nous sommes, dans la détermination de poursuivre notre combat mais dans la non-violence pour qu’on porte barrage à ce projet (…), pour cela nous sommes déterminés’’ a martelé Abdourahmane Sanoh devant l’envoyé spécial de l’OIF en Guinée.
Avant Hubert Thiéman Koulibaly, Mohamed Ibn Chambas était lui aussi dans la même démarche. L’envoyé spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest a rencontré les différents protagonistes de la crise guinéenne auxquels il invite à renoncer à la violence et à privilégier le dialogue.
BAH Boubacar LOUDAH
Pour Africaguinee.com
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