Mutilations génitales féminines en Guinée: un plaidoyer pour l’éradication de ce fléau d’ici 2030 !
CONAKRY-Dans le souci de bannir les mutilations génitales féminines (MGF), d’ici 2030 en Guinée, le comité inter-africain USA en partenariat avec le Réseau des organisations de la jeunesse africaines leaders des Nations-Unies pour l'atteinte des objectifs du développement durable (ROJALNU-ODD/Guinée), a organisé ce vendredi 17 janvier, une journée de sensibilisation autour de cette pratique, a constaté Africaguinee.com.
Placé sous le thème ‘’Jeunesse Guinéenne, Bannir les Mutilations Génitales Féminines (MGF), d’ici 2030 en Guinée, la Lutte continue’’, cette rencontre a regroupé plusieurs Organisations Non Gouvernementales et des acteurs de la société civile guinéenne.
Présents autour de la table lors de cette rencontre, les ministres de l’Action Sociale, Mariama Sylla et le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Sékou Kourouma ont tiré la sonnette d’alarme afin de mettre un frein à ce ‘’ fléau’’.
Du haut de l’estrade, Sékou Kourouma, au nom du gouvernement guinéen et de sa collègue de l'action sociale, de la promotion féminine et de l'enfance a fait un plaidoyer sur la sensibilisation et le renforcement des capacités des femmes et filles en vue d'accélérer l'abandon des mutilations génitales féminines en Guinée et dans le monde.
Dans son speech, l'ancien ministre de la fonction publique a félicité tout d'abord les efforts conjugués du gouvernement et des partenaires ayant favorisé une baisse de la tendance des MGF autour de la dernière décennie.
‘’ Nous vous assurons de l'appui du gouvernement en particulier le département de l'action sociale pour le soutien de leur activité afin de lutter efficacement contre ce fléau de mutilation génitale féminine avant 2030 en Guinée. Cette baisse de la tendance qui soit de 95%contre 97 entre 2012 et 2018 chez les femmes de 15 à 49 ans et 39% contre 39% chez les filles de 0 à 14 ans est tout de même appréciable’’ s’est félicité le ministre Sékou Kourouma.
Pour Djessou Kouyaté directrice exécutive du comité-interafricain USA, l'objectif de ce combat est d'établir un pont entre les États-Unis d'Amérique et la Guinée en créant une synergie d'action et un partage d'expérience pour faire de cette pratique un lointain souvenir.
‘’Les activités de la journée d'aujourd'hui en partenariat avec le ministère de l'action sociale et ROJALNU à l'endroit des jeunes nous conduirons à l'identification de certains défis auxquels nous feront face. Des recommandations de ces activités seront prises en compte par le comité inter-Africain IAC-USA et ses partenaires pour mener des actions concrètes avant d'éradiquer les GMF en Guinée d'ici 2030’’, a défendu dame Djessou Kouyaté.
Dans son plaidoyer, Saran Traoré présidente du réseau des organisations de la jeunesse africaine leaders des Nations-Unies pour l'atteinte des objectifs du développement durable (ROJALNU-ODD/Guinée), a rappelé que cette activité de sensibilisation sur les mutilations génitales féminines et les mariages des enfants est comme une sonnette d’alarme pour les dirigeants du monde et les guinéens en particulier.
‘’ Vous n’êtes pas sans savoir que la Guinée est placée comme deuxième pays qui exerce aujourd'hui cette mutilation. Cela n'est pas honorable pour notre pays, donc beaucoup d'efforts ont été consentis tant par le gouvernement que les ONG. Nous mettrons donc d'autres stratégies en place pour qu'en 2030 on ne parle plus de mutilations Génitales Féminines’’ a plaidé Saran Traoré présidente du réseau des organisations de la jeunesse africaine leaders des Nations-Unies pour l'atteinte des objectifs du développement durable (ROJALNU-ODD/Guinée.
Au cours de cette rencontre un panel a été organisé pour la sensibilisation des femmes et des filles autours des méfaits qu’engendre cette pratique.
BAH Boubacar LOUDAH
Pour Africaguinee.com
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