Des interrogations sur la mort de Mamadou Bailo Barry poignardé par son épouse…

Feu Mamadou Bailo Barry

CONAKRY-Le "meurtre" de Mamadou Bailo Bah âgé de 32 ans à Simanbosiyah a provoqué un émoi profond mêlé de vives interrogations chez les voisins.  Un proche de la victime que nous avons rencontré a expliqué que ce trentenaire polygame a succombé après avoir  reçu plusieurs coups de poignards sur sa tête et sur sa figure.


Rencontré à son domicile à Simanbosiyah ce membre de famille de Mamadou Bailo Barry est depuis ce drame sous le choc. Il n’a pas supporté voir  son frère dans l’agonie. Selon son témoignage, Fatoumata Barry ménagère, mère d’un petit garçon a nié les faits qui lui sont reprochés alors qu’elle était en compagnie de son bien aimé.

« Je suis venu trouver mon frère qui gisait dans le sang. Il ne pouvait plus parler. Le visage était poignardé à quatre coups  au niveau de la tête, la bouche. C’est l’enfant de son voisin qui a découvert  mon frère dans un état ensanglanté, il est parti en courant  appeler sa mère dans les toilettes. La femme a juste nettoyé son visage et attaché un pagne pour venir voir. Effectivement elle a trouvé mon frère dans un état critique. Elle a demandé à mon frère qui était avec sa femme qu’est ce qui lui arrivé. Il a répondu en disant je vais mourir  avant de lui demande pardon.  Après il ne pouvait plus parler puisque tout son corps était trempé de sang. Elle a crié pour appelé les secours mais mon frère a rendu l’âme avant qu’elle ne revienne. Quand on a demandé à sa femme, elle a répondu que son mari est tombé du lit le matin », a témoigné Monsieur Barry  qui nous a révélé que la première épouse de feu Mamadou Bailo est au village à Mamou depuis un certain temps.

Toute fois, ce témoin se souvient que ce couple ne s’est  pas plaint de problèmes conjugaux  au niveau de la famille ou du voisinage. Après autopsie, la victime a été inhumée ce samedi 16 novembre 2019 dans son village à Mamou.

Pour l’heure, la présumée auteure se trouve au Commissariat central de Ratoma pour des fins d’enquête. Si sa culpabilité est établie, un mandat dépôt sera décerné contre elle.

Depuis deux ans maintenant, ces crimes similaires deviennent récurrents en Guinée.

Bah Aissatou

Pour Africaguinee.com

Tél : (00224) 655 31 11 14

 

Créé le 17 novembre 2019 12:07

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