Guinée : le gouvernement répond à Amnesty International…

CONAKRY-Le gouvernement guinéen vient de réagir suite à la publication du rapport d’Amnesty International qui décrit une situation des droits de l’homme particulièrement dégradée en Guinée depuis 2015.
Le gouvernement qualifie le rapport intitulé « Guinée. Les signaux au rouge à l’approche de la présidentielle de 2020 », de léger. Les autorités guinéennes repprochent à l’ONG AMNESTY INTERNATIONAL d’avoir tait sciemment les efforts qu’elles fournissent pour améliorer la situation des droits de l’homme. Merci de lire ci-dessous la réaction du Gouvernement.
« Ce rapport alternatif qui voudrait contredire celui élaboré par les autorités guinéennes pour être présenté à l’Examen Périodique Universel (EPU) présente ainsi des faits insuffisamment vérifiés et recoupés et passe volontairement sous silence les efforts et les progrès significatifs réalisés dans la consolidation de l’Etat de droit et dans l’amélioration de la conduite des forces de sécurité dans les opérations de maintien d’ordre. Amnesty International n’évoque pas les difficultés particulières qui compliquent les procédures judiciaires comme la nature violente et chaotique de certaines manifestations, le désordre immédiat de la scène de crime et le manque de confiance entre certaines populations et le personnel d’application de la Loi.
Lire aussi-Guinée: « Les voyants au rouge… », alerte Amnesty International
L’ONG en n’évoquant que superficiellement les efforts fournis dans le cadre légal et règlementaire (adoption d’un nouveau Code pénal, casernement des militaires, utilisation formelle du matériel conventionnel de maintien d’ordre, fouille des policiers et gendarmes avant toute opération pour s’assurer du non port d’armes létales, etc…) voudrait accréditer l’idée d’un manque total de volonté politique de la part des autorités pour améliorer la situation des Droits humains en Guinée ».
A suivre…
Africaguinee.com
Créé le 15 novembre 2019 10:15
Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Alpha Condé, Amnesty International, Politique