Guinée : appel ultime à la libération « immédiate » de Sanoh, Sékou Koundouno et cie…

GENEVE- Abdourahmane Sanoh, Sékou Koundouno et cie ont un nouveau « soutien ». Le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme a appelé ce vendredi 25 octobre 2019 à la libération de toutes les personnes arrêtées et condamnées pour avoir exercé leur droit à la réunion et à la liberté d’expression.
« Notre bureau en Guinée suit les manifestations qui ont débuté dans le pays le 14 octobre et s’est entretenu avec les autorités, notamment sur des informations selon lesquelles au moins neuf personnes auraient trouvé la mort et des dizaines d’autres auraient été blessées au cours des manifestations de la semaine dernière (…). Le Bureau a également suivi les cas de dirigeants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) arrêtés le 12 octobre en lien avec la manifestation », indiqué le Haut-Commissariat aux Nations Unies aux droits de l’Homme qui appelle également le Gouvernement à diligenter rapidement des enquêtes approfondies et impartiales afin que justice soit rendue aux victimes de violations des droits de l’Homme.
Plusieurs membres du Front National pour la Défense de la Constitution ont été condamnés à des peines d’emprisonnement par la justice guinéenne.
Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme appelle à leur libération immédiate.
« Nous sommes également préoccupés par le grand nombre de détentions et appelons à la libération immédiate de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté de réunion et d’expression pacifiques. Nous rappelons aux autorités que personne ne devrait être condamné pour avoir exercé son droit de promouvoir une participation inclusive aux affaires publiques et à la liberté d’expression. La manifestation de masse qui a eu lieu hier à Conakry aurait eu lieu pacifiquement sans que les autorités aient eu recours à la force. Nous appelons le gouvernement à permettre un dialogue inclusif et constructif, afin de garantir que le droit de participation politique, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression soient pleinement respectés et protégés. Nous appelons également tous les Guinéens à revendiquer leurs droits sans recourir à la violence », a lancé cet organisme des Nations Unies.
Africaguinee.com
Créé le 25 octobre 2019 21:36