Affaire eaux minérales Coyah : Les faits au-delà des commentaires…

CONAKRY-Alors que les conditions d’ensachement des eaux minérales Coyah continuent d’enflammer la toile, l’office national de contrôle de qualité a entamé ce lundi des enquêtes sur cette affaire. Une équipe de l’office national de contrôle qualité a envoyé une mission ce lundi 7 octobre 2019 dans les installations de la société Eaux de Coyah. Elle devra s’assurer de la bonne qualité des eaux qui sont consommées par une bonne partie de la population.
Au niveau de la Compagnie des Eaux minérales de Guinée, société qui est au cœur de cette mauvaise publicité, on parle de cabale ourdie à dessein pour nuire à l’image et à la réputation de l’entreprise.
Le responsable commercial de la compagnie des eaux minérales de Guinée Coyah et des Jus Capri-sonne que nous avons interrogé a brandi des preuves qui attestent selon lui l’hygiène et la sécurité sanitaire qui accompagnent tout le processus de production. Djibril Bah soutient que leur compagnie travaille avec de grands laboratoires guinéens, marocains et même français qui s’assurent de la bonne qualité des produits avant leur commercialisation.
« Nous mettons en sachets l’eau Coyah dans les conditions d’hygiène et sanitaire requises mais à un site différent de la savonnerie. Dans les statuts de cette usine, il est prévu de faire des jus Capri sonne mais aussi de l’eau minérale et autres choses. C’est un complexe industriel. Nous avons le permis d’exploitation en eau délivré par les autorités. Nous avons une attestation de conformité délivrée par l’institut guinéen de normalisation et de métrologie. Nous avons les redevances que nous payons chaque année avec le fonds de l’hydraulique pour les prélèvements en eau. En plus de notre laboratoire, nous travaillons avec l’office national de contrôle de qualité de Matoto. Il y a aussi des résultats du laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments au Ministère de la Santé. En ce qui concerne l’eau Coyah, on ne badine pas. Nous avons été les premiers et nous sommes le modèle en Guinée. Nous travaillons en Guinée, en Afrique et même en Europe », a expliqué Djibril Bah.
L’entrepôt qui est à l’origine de cette polémique se trouve à Sonfonia, dans la haute banlieue de Conakry. Selon notre constat, l’usine de savonnerie et d’eaux minérales ne se trouvent pas au même endroit. L’usine de savonnerie est fermée et se trouve dans un état de dégradation très poussée.
« Il y a aucune raison qu’une mission vienne au compte d’un ministère d’Etat. Et après la mission, on va dire que c’est dans cette usine abandonnée qu’on est en train d’emballer les sachets d’eau Coyah et le jus capri-sonne », soutient ce responsable de la compagnie qui n’exclut pas de saisir la justice.
« Ils nous ont accusés à tort mais nos avocats sont en train de travailler là-dessus », annonce Djibril Bah.
Il révèle que ces accusations visant leur compagnie fait suite à un contentieux qui oppose Monsieur Aziz Touré et son patron El hadj Sagalé autour de la vente de l’usine de savonnerie à Sonfonia. L’affaire se trouve présentement à la Cour Suprême pour un dernier jugement.
Dossier à suivre…
Bah Aissatou
Pour Africaguinee.com
Tél. : (+224) 655 31 11 14
Créé le 8 octobre 2019 11:53Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: