Projet BoCEJ : Plus de 200 jeunes reçoivent leurs attestations après 3 mois de formation

CONAKRY-Le Ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a présidé ce mardi 23 avril 2019 la cérémonie de remise des attestations à 210 jeunes formés dans le cadre du programme ‘’l’éducation à l’emploi’’ du projet BoCEJ. Ces jeunes ont bénéficié de trois mois de formation de haut niveau dans des filières qui faciliteraient leur insertion professionnelle. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Piste 3 ‘’Formation Complémentaire’’ de la composante 2 du projet Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BoCEJ).

Le ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes qui a présidé cette cérémonie a au nom du Gouvernement réaffirmé l’engagement des autorités d’accompagner les jeunes et les femmes dans leurs projets. Selon lui, l’avenir d’une nation dépend de sa jeunesse.

« Les initiatives présidentielles en faveur des jeunes et les femmes foisonnent à travers tout le pays. Et le projet BoCEJ est une preuve concrète de la volonté du Président de la République de placer les jeunes au centre de toutes les  actions de développement de notre pays que lui et son Gouvernement sont en train de mener. C’est pour vous dire que notre mission est de servir la jeunesse guinéenne, et nous serons toujours là pour accompagner les jeunes guinéens partout où ils se trouvent et dans tout ce qu’ils font comme initiative, car les jeunes sont l’avenir d’une nation », a expliqué Mouctar Diallo avant d’envoyer un message de remerciement à l’endroit de leurs partenaires techniques et financiers. 

« J’adresse mes félicitations aux bénéficiaires de cette formation. Vous avez eu suffisamment de compétences. Vous êtes compétitifs, à vous de prendre votre destin en main. Je remercie aussi nos partenaires techniques et financiers en l’occurrence la Banque Mondiale qui accompagne le BoCEJ », a-t-il ajouté.

Thierno Ilyassa Baldé, le gestionnaire du projet Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BoCEJ) a quant à lui donné les spécificités de cette formation.

« La spécificité de cette formation c’est le fait que les jeunes diplômés qui sont en situation de chômage sont pris en change par le projet BoCEJ à travers cette composante. C’est-à-dire si tu es jeune diplômé, tu es inscrit à l’AGUIPE et à partir de là, l’AGUIPE te propose avec les centres de formation une formation en adéquation avec tes besoins, qui te forme et qui a l’obligation de te trouver un stage », a détaillé Thierno Ilyassa Baldé tout expliquant le fonctionnement de ce processus. 

« Les jeunes viennent de divers secteurs, ils s’inscrivent à l’AGUIPE, et à l’AGUIPE on a des conseillers emploi carrière qui les aident et qui les orientent soit en stage directement soit en formation, en fonction des lacunes que les jeunes ont. En l’occurrence là c’est des jeunes qui avaient besoin de formation complémentaire pour être insérés. Donc à partir de là les jeunes ont été orientés dans cinq centres de formation ; Et ces centres de formation les ont formés suivant les besoins, et au bout de la formation on a tissé des partenariats avec des entreprises qui les ont pris en stage », a-t-il ajouté. 

Mariama Bailo bah est l’une des bénéficiaires de cette formation. Formée par le cabinet Intelac consulting en gestion des ressources humaines, cette participante assure qu’elle a appris beaucoup de choses qui vont lui permettre d’évoluer dans ses projets.

« C’est un honneur d’avoir participé à ce projet de formation qui a pour but d’améliorer l’employabilité des jeunes diplômés sans emploi, à savoir comment donner la chance aux jeunes pour pouvoir bénéficier de programmes de formation. Je trouve que c’est une belle initiative de la part de l’Etat guinéen (…). Je remercie les initiateurs de ce projet, à savoir le Gouvernement, la Banque Mondiale, BoCEJ, le cabinet intelac aussi, pour cette grande opportunité qu’ils nous ont donnée, celle de nous former pour pouvoir parfaire nos plans d’affaires. Avec cette formation j’ai appris plein de notions de base que j’avais oubliées et j’ai un plus en gestion des ressources humaines, plus ma formation universitaire », a conclu cette participante. 

 

Oumar Bady Diallo

Pour Africaguinee.com

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Créé le 24 avril 2019 13:21