Elections à hauts risques en RDCongo

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Les élections à hauts risques, qui doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila, ont commencé dimanche à 06h00 dans l'est de la RDC. Le scrutin pourrait déboucher sur la première alternance démocratique du pouvoir dans le pays.


Les 40 millions d'électeurs enregistrés de la République démocratique du Congo (RDC) peuvent voter jusqu'à 17h00 (16h00 en Suisse). Les résultats provisoires seront annoncés le 6 janvier, avant d'inévitables contentieux devant la cour constitutionnelle.

Trois hommes sont candidats à la succession du président Kabila à la tête de la RDC, au pouvoir depuis 2001, atteint par la limitation du nombre de mandats. Le scrutin devait initialement avoir lieu en 2016, mais a été reporté à plusieurs reprises, officiellement faute de moyens, ce qui a donné lieu à de violentes manifestations.

Pour conserver le pouvoir et le contrôle du pays, M. Kabila et sa majorité misent sur le «dauphin», l'ex-ministre de l'intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, sous sanctions de l'UE. Celle-ci l'accuse de violations des droits de l'homme. Le candidat du pouvoir a face à lui l'opposition divisée entre Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.

Craintes de violences

L'élection présidentielle se joue en un seul tour depuis 2011. Des sondages donnent le «dauphin» perdant et prédisent la victoire de M. Fayulu. Des élections législatives et provinciales ont lieu en même temps que la présidentielle.

Les 40 millions d'électeurs enregistrés de la République démocratique du Congo (RDC) peuvent voter jusqu'à 17h00 (16h00 en Suisse). Les résultats provisoires seront annoncés le 6 janvier, avant d'inévitables contentieux devant la cour constitutionnelle.

Trois hommes sont candidats à la succession du président Kabila à la tête de la RDC, au pouvoir depuis 2001, atteint par la limitation du nombre de mandats. Le scrutin devait initialement avoir lieu en 2016, mais a été reporté à plusieurs reprises, officiellement faute de moyens, ce qui a donné lieu à de violentes manifestations.

Pour conserver le pouvoir et le contrôle du pays, M. Kabila et sa majorité misent sur le «dauphin», l'ex-ministre de l'intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, sous sanctions de l'UE. Celle-ci l'accuse de violations des droits de l'homme. Le candidat du pouvoir a face à lui l'opposition divisée entre Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.

L'élection présidentielle se joue en un seul tour depuis 2011. Des sondages donnent le «dauphin» perdant et prédisent la victoire de M. Fayulu. Des élections législatives et provinciales ont lieu en même temps que la présidentielle.

AFP

 

Créé le 30 décembre 2018 10:14

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