Affaire K-Énergie : Kassus invente, les faits démentent
Après avoir été débouté par le tribunal du district américain de Maryland et longtemps réduit à quia par la presse, Kassus Dioubaté ressert l’affaire K-Énergie avec de faux arguments et cherche, comme à son habitude, à usurper les biens d’autrui en instrumentalisant la justice guinéenne. Voici la vraie version des faits.
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », disait Basile dans Le Barbier de Séville, la célèbre pièce de Beaumarchais. C’est apparemment la stratégie mise en place par Ibrahima Kassus Dioubaté, dans le théâtre interminable et fastidieux qu’il fait avec l’affaire K-Énergie, pour à la fois dresser l’opinion publique contre l’investisseur Sam Alexandre Zormati mais aussi influencer les juridictions saisies du contentieux les opposant, sil en est en vérité.
L’arnaque, marque de fabrique de Kassus
Disons d’emblée que K-Énergie était une société guinéenne de fourniture d’énergie dont Kassus Dioubaté ne détenait que 1% des actions (offert gracieusement par Sam Alexandre Zormati). Contrairement à ce qu’il clame sur tous les toits, il n’y a fait aucun apport financier, technique ou matériel. Par contre, il a tué la société par ses propres défaillances en détournant sans cesse les redevances payées par l’État guinéen au profit du vrai propriétaire des turbines, la compagnie américaine Miami Capital Group Corp (voir les titres de propriété plus bas).
Dans sa tirade débitée à l’occasion de l’article objet de ce droit de réponse, Ibrahima Kassus Dioubaté ressasse les mêmes semblants d’arguments et se présente en victime « d’une grande escroquerie à l’échelle internationale dont l’auteur est Sam Zormati », dit-il. Pour appuyer sa compagne de calomnies contre ce dernier, il joue la carte du victimaire. Il se livre à une narration inventée de toutes pièces pour paraître trahi par « son partenaire » qui a réussi, selon ses allégations, à spolier les biens appartenant à K-Énergie.
Des partenaires, Dieu sait qu’Ibrahima Kassus Dioubaté en a eu, mais à chaque fois c’est le même scénario : l’arnaque, le litige, la torsion des faits, les procès et l’usurpation des biens d’autrui. L’homme n’est pas à son coup d’essai, il est coutumier du fait. Les exemples foisonnent.
« Celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres ». Tenez, un exemple ! Qui ne se rappelle l’affaire Sable Mining, dont la presse locale avait fait ses choux gras ? Dans ce énième coup, Ibrahima Kassus Dioubaté a pu soutirer la coquette somme de 6.200.000 USD (six millions deux cent mille dollars américains). (Voir document 1 ci-dessous à partir du point 33B)
Après avoir consenti la cession de la totalité des actions qu’il détenait dans la société titulaire du permis d’exploitation minier à la société Sable Mining, il a nié au préalable avoir signé la convention en question, puis il a prétendu l’avoir signée sous la contrainte physique et morale. Mais cette palinodie n’a convaincu personne, surtout pas l’autorité judiciaire saisie de la plainte introduite contre lui. Il s’est avéré qu’il a non seulement signé l’acte de cession de manière délibérée et consentante mais qu’il a dressé en plus un procès-verbal en sa qualité d’associé unique de la société venderesse autorisant la cession. Mieux encore, il a accompli lui-même les formalités juridiques nécessaires au dépôt et à la publication au Journal Officiel de la République de Guinée. Les faits sont vérifiés et vérifiables par le lecteur (Voir document 2 ci-dessous).
C’est assurément la marque de fabrique de Kassus Dioubaté puisqu’il a fait la même entourloupe à l’investisseur Sam Zormati.
Tenez, un autre coup de Kassus Dioubaté : l’épisode de l’hôtel Kaloum avec les Chinois, une histoire troublante qu’il ne peut nier. Son arrestation par le capitaine Dadis en 2009 pour narcotrafic à vaste échelle montre également que ses travers sont ce qui donne une idée de l’infini.
Arnaque de Kassus à K-Énergie
Ibrahima Kassus Dioubaté accepte et approuve la cession d’un bloc d’actions qu’il détient dans le capital social de K-Énergie à des personnes morales. Il nie tout d’abord avoir signé l’acte de cession, puis il dit avoir été victime d’un dol et ensuite, confondu par les faits, il abdique et invente des histoires à dormir debout.
Kassus Dioubaté avance un privilège de nationalité et prétend avoir servi ses compatriotes en créant une société dédiée à la desserte de Conakry en électricité, K-Énergie. Il se targue d’avoir installé trois groupes thermiques à Coronthie pour prêter main forte à EDG, l’entreprise publique guinéenne d’énergie dépassée par les délestages récurrents, cause principale des émeutes et des soulèvements populaires dans la capitale, dit-il. Il aurait ainsi aidé les autorités à absorber la colère populaire. Noble action !
En contrepartie de ses services « philanthropiques » rendus à la nation, M. Dioubaté dit qu’il a été éjecté de la gestion de la centrale par Sam Zormati, qu’il aurait lui-même fait venir en Guinée.
Ce comportement digne de la martyrologie s’allie chez lui à une jactance qui frise la bouffonnerie. Il se vante d’avoir épargné à l’État guinéen des émeutes sociales par un apport supplémentaire d’énergie. Mais la Mouche du Coche ne trompe personne.
Dans son article diffamatoire, M. Dioubaté a omis de mentionner qu’il a cédé une part de sa participation au capital de K-Énergie à des personnes morales étrangères avec un mouvement de fonds en contrepartie. Il ne parle pas non plus des 7.000.000 USD (sept millions de dollars américains) qu’il a reçus, sans compter bien d’autres montants. Il cache cette vérité et se claquemure dans une version victimaire des faits.
« Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits ».
Hormis les calomnies et les diffamations à l’encontre de Sam Zormati, « en fuite », selon lui, suite à une condamnation pénale qui l’aurait reconnu coupable des faits incriminés, Kassus Dioubaté prétend être le représentant et l’actionnaire majoritaire de K-Énergie. La décision qu’il a fait afficher sur le site est rendue par défaut, M. Zormati n’ayant pu se faire représenter par un avocat et les moyens de sa défense n’étant pas versés au dossier.
Au vrai, le tribunal de première instance de Kaloum n’a retenu aucune des prétentions de Dioubaté.
Légaliste comme il prétend l’être, M. Dioubaté se permet néanmoins de divulguer une décision judiciaire qui n’est ni définitive ni exécutoire, car l’arrêt N°129 du 22 novembre 2017 est frappé d’opposition. L’affaire est pendante par devant la cour d’appel de Conakry qui est saisie des mérites et de la validité de l’arrêt en question. La publication d’un arrêt anéanti par l’effet de l’opposition et objet de la saisine d’une juridiction dûment habilitée constitue un délit pénal. Nous nous réservons le droit d’en poursuivre les auteurs en justice.
Pour asseoir sa rhétorique fallacieuse, M. Dioubaté occulte délibérément des actes judiciaires ou administratifs qui la réfutent.
Faux, il n’est ni le représentant légal ni l’actionnaire majoritaire de K-Énergie. Les statuts modifiés du 12 juin 2015 l’attestent : il n’est qu’administrateur général adjoint et actionnaire minoritaire détenant seulement 1% du capital.
Cette structure de capital est fixée par un arrêt définitif de la cour d’appel de Conakry (N°518 du 12 septembre 2017), car Kassus Dioubaté n’a pas osé se pourvoir en cassation. Donc l’arrêt a l’autorité de chose jugée.
Faux, M. Zormati n’est pas en fuite. Il a investi dans plusieurs pays et depuis que M. Kassus Dioubaté a tué la société K-Énergie par ses multiples défaillances, la Guinée n’est plus un centre d’intérêt particulier pour M. Zormati et par conséquent il n’a aucune raison particulière de s’y établir.
Faux, ni M. Dioubaté ni K-Énergie ni même Sam Zormati n’est propriétaire des turbines : les machines appartiennent à Miami Capital Group Corp. M. Kassus Dioubaté cherche désespérément à les accaparer.
Faux, c’est un arrêt de la cour d’appel de Conakry qui a autorisé la sortie de la première machine de Guinée pour non-utilisation. La cour s’est prononcée au vu des titres de propriété des turbines.
M. Dioubaté essaie de passer outre l’existence des certificats de propriété des turbines délivrés à Miami Capital Group Corp. par le constructeur PW Power Systems, seule partie habilitée à attester de la personne qui est propriétaire des machines. Comment, dès lors, Kassus Dioubaté, que le constructeur même affirme n’avoir jamais connu, peut-il prétendre être propriétaire des turbines ? Comment a-t-il pu les acheter alors ?
Ces certificats sont le seul moyen de preuve de la propriété de ce genre de bien meuble. Ce fait irréfutable, à savoir la propriété des turbines, est confirmé et conforté par une juridiction américaine qui a tranché ce point : la cour du district de Maryland, qui appartient au système judiciaire des États-Unis, par conséquent au-dessus de tout soupçon de collusion avec qui que ce soit (voir points 5, 6 et 8 des deux pages du jugement en version originale anglaise, suivi des deux pages de la traduction officielle en français).
De suroît, M. Dioubaté sait pertinemment que la cour de Maryland (voir point 6) lui a enjoint, ainsi qu’à K-Énergie, de ne plus revendiquer la propriété des turbines. Il lui est alors facile de s’agiter en Guinée et d’y tordre les faits, étant loin des États-Unis où il est d’ailleurs interdit d’entrer.
Tous ces éléments voilés par Ibrahima Kassus Dioubaté prouvent à suffisance que sa dissertation dans l’article affiché sur le site, objet de ce droit de réponse irréfragable, est insidieuse et sans base légale.
John E. Mills
Responsable de la Communication de Sam Zormati
Créé le 25 février 2018 13:43Nous vous proposons aussi
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