Sud de la Guinée : des leaders communautaires outillés par le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme…
BEYLA-Le Haut-Commissariat des nations-unies aux Droits de l’Homme (HCDH) a outillé plusieurs responsables communautaires sur la planification basée sur les droits de l’Homme.
La maison des jeunes Simandou de Beyla a servi de cadre à la ténue d’un atelier de formation et d’échange dans le cadre des droits de l’Homme ce jeudi 15 juin 2017, a constaté africaguinée.com. Organisé par le bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme basé à Nzérékoré, cet atelier a regroupé les autorités préfectorales, communales et les représentants venus de structures diverses. A savoir les chefs de quartier, les sages et leadeurs religieux, les représentants des jeunes, les femmes leaders y compris les hommes de média de la place.
Son objectif était d’outiller les leaders communautaires pour leur implication dans l’élaboration de suivie et la mise en œuvre de leurs plans de développements locaux. Monsieur Channel KAVABUSHI donne les raison de la tenue de cet atelier.
« Il a été vu qu’on passe de côté de la réalisation des droits de l’Homme. Tout ce que nous faisons au profit des collectivités, c’est la réalisation des droits de l’Homme. Comme on dit tout ce qui est mandaté ont une obligation de résultat. Et ce résultat n’est rien d’autre que le droit de l’Homme. Si on a voulu aujourd’hui réunir les leaders locaux, c’est en quelques sortes pour les réveiller, pour qu’ils puissent être sensibilisés sur leurs rôles dans la planification, outil important pour un développement durable. Dans notre côté, on veut rappeler l’alignement du plan de développements locaux. On a vu que les plans de développements locaux sont des documents locaux. Alors que ce développement a été tracé sur le plan international et sur le plan national », a expliqué Monsieur Channel, le représentant du bureau du Haut Commissaire des Nations Unies des Droits de l’Homme de Nzérékoré.
Et de poursuivre : « Si on veut aider quelqu’un, on doit l’aider en fonction de ses besoins. Et ces besoins pour les connaitre il faut aller à la base. Donc nous sommes en train de voir avec les leaders locaux, où se trouve l’intérêt commun de nos communautés. Une fois qu’on aura identifié cet intérêt commun au niveau local, on est sûr que tout partenariat avec les partenaires techniques et financiers, va continuer à réaliser les ODD (Objectif pour le Développement Durable) à travers l’accompagnement des plans de développements locaux. On veut que ces collectivités qui sont les bénéficiaires du développement soient au cœur de cette planification. Pas seulement les consulter de façon superficielle, mais qu’on identifie les besoins et les causes du sous développement qu’on observe. Pour que tous ensemble, Médias, jeunes, femmes, sages et leaders religieux, autorités nous puissions nous rendre compte que nous venons des mêmes communautés et que nous puissions parler le même langage pour mieux accompagner le développement durable », a-t-il ajouté.
Au courant de la journée, plusieurs thématiques ont été abordées. Au nombre d’une trentaine de participants, chacun a suivi avec intérêt les concepts clés des droits de l’homme et les mécanismes de leur protection initié par Monsieur Jean Paul LAMAH, suivi de la planification basée sur les droits de l’homme par Monsieur KAVABUSHI.
Tous ces échanges ont été suivis par les travaux en groupe sur les processus d’élaboration du plan de développement qui s’est déroulé de façon participative. A noter que les participants sont sortis ravis de la formation et ont sollicité avoir d’autres formations dans le même cadre.
SAKOUVOGUI Paul Foromo
Correspondant régional d’africaguinee.com
A Nzérékoré
Tél. : (00224) 628 80 17
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