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NZEREKORE-La mairie de Nzérékoré est pointée du doigt dans une affaire domaniale au quartier Dorota, dans la commune urbaine.
Le problème concerne l'attribution de places qui longent la cour de l'Eglise Protestante Evangélique de Dorota, la plus grande Eglise de L'E.P.E dans la zone, à des particuliers.
Les autorités de cette Eglise accusent la commune d'avoir installé illégalement des commerçants qui, selon eux ont déjà commencé à installer des conteneurs. Pour le président communal de cette Eglise, il n'y a aucune confusion autour de la limitation de l'Eglise.
" Les limites sont vraiment claires parce-que, l'Eglise fait limite avec le marché par la route. Pendant la construction de la clôture, nous avons jugés nécessaire de laisser cette portion entre le trottoir et la clôture pour y faire des constructions qui peuvent contribuer au développement de l'Eglise. C'est cette portion là que la marie, veut s'approprier. Pour eux, l'espace contenu entre une concession et la route est à la commune. Cependant cela n'est vérifié. La position de la clôture vis-à-vis de la route dépend du propriétaire. Si le propriétaire envisage de construire des annexes qui feront faces à la route, il lui revient de pouvoir régler la portion. C'est ce qui a été fait, maintenant la mairie dit qu'il faut qu'elle utilise là-bas. C'est ce qui crée problème " a expliqué Monsieur Simon Pierre LAMAH, président communal de l'Eglise Protestante Evangélique de Nzérékoré.
Mr. LAMAH confie que la mairie réclame le partage égal du lieu "conflictuel".
"Quand j'ai été saisi en tant que président, j'ai envoyé une délégation à la mairie. Dans la conversation, le vice maire a dit, si c'est comme ça, vous vous prenez une partie et nous nous prenons une partie. Pourtant c'est une propriété commune qui peut être partagée. Mais une propriété privée à l'Eglise vraiment ne peut pas être partagée entre deux personnes. C'est ainsi que le préfet a été saisi par le dossier, nous l'avons expliqué verbalement, en plus de ça, nous l'avons adressé une correspondance d'information. A notre présence, il a appelé quelqu'un de la mairie, pour lui dire de surseoir toute installation de conteneurs dans le lieu. D'enlever même les conteneurs qui étaient là-bas. Mais fort malheureusement, dès lors jusqu'ici, les deux conteneurs sont toujours là-bas, bien qu'il n'y a pas d'autres installations encore. Donc nous sommes à l'écoute du préfet et nous voulons même rencontrer le patriarche le lundi", confie Mr. LAMAH au micro d'afrcaguinée.com.
Interrogé par nos soins, le vice-président de la délégation spéciale de Nzérékoré défend que c'était une installation provisoire.
" On ne peut pas m'accuser personnellement moi Alhassane de vendre ces portions. Je réponds au nom de la commune. C'est une décision communale et on a fait un avertissement. Pour la première fois, nous avons vu, il se peut que ce soit un trottoir. Ils ont déjà fait leur cour fermée. Ils ont fait des annexes. Ça a crié puisqu'il y'a des commerçants qui sont déjà installés. Quand vous faites des magasins à l'intérieur, vous les ouvrez maintenant brusquement devant les gens, ça va crier. Nous on est intervenu en les appelant, ils sont venus on s'est entendu, nous avons convaincu les commerçants pour les laisser ouvrir la porte, ils ont ouvert. L'espace qui reste, nous nous avons dit construction provisoire. C'est une installation provisoire nous n'avons pas vendu le domaine. Quand vous construisez, vous faites une cour, l'intérieur vous revient. Mais l'extérieur qui est resté, nous leur avons demandé de venir pour trouve une solution. On les a appelés, on les a proposés qu'on va les installer là provisoirement. Le jour qu'une autre décision tombera, alors on va changer, mais on n’a jamais vendu des places là-bas. Et puis les deux conteneurs qui sont installés, on les a appelé, on leur a dit d'arrêter parce qu'il y a plusieurs personnes, j'ai dit comme ils se sont plaints, on leur demandé d'arrêter. l'habitat, et la commission économique de la mairie, nous sommes allés voir les lieux. Ensemble, on a décidé d'arrêter jusqu'il y'ait entente ", a défendu Monsieur DIALLO Alhassane vice-président de la délégation spéciale de Nzérékoré.
Et de continuer : "on ne vend pas la place publique au marché. Ce sont des installations provisoires. Puisqu'on s'est entendu, on leur a dit d'arrêter. A l'heure où je vous parle, Il n'y a aucune installation en cours là-bas " soutient-il.
A la question de savoir si la marie reconnaît que cette partie appartient à l'Eglise, Mr. DIALLO répond : "Pour le moment, on ne peut pas confirmer que la partie appartient à l'Eglise ou pas. Les services techniques sont censés le dire et nous envisageons voir ces services pour qu'ils disent si la partie appartient à l'Eglise ou à la commune".
Affaire à suivre…
SAKOUVOGUI Paul Foromo
Correspondant régional d'afrcaguinée.com
A Nzérékoré
Tel: (00224) 628 80 17 43
Créé le 30 avril 2017 17:16