Guinée : De nouvelles inculpations dans l’enquête sur les massacres du 28 septembre 2009 ?

Cheick Sako, Ministre d'Etat chargé e la justice

CONAKRY- C’est une nouvelle révélation dans l’enquête sur le dossier du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée. Alors qu’on croyait l’enquête close, le ministre guinéen de la Justice garde des Sceaux vient de révéler que de nouvelles victimes disposant des informations sur certains acteurs non encore cités dans la procédure d’enquête, sont retrouvées à Dakar.  


« Je m’étais fixé avec le parquet général qu’on allait annoncer une bonne nouvelle aux guinéens pour le (dossier, Ndlr) 28 septembre. Mais ça ne sera pas possible puisqu’on a découvert des victimes à Dakar, deux à trois dames. Il y a une qui connait un certain nombre d’acteurs qui ne sont pas encore attraits dans la procédure. Il faut absolument les interroger. Donc, l’un des trois juges va les interroger », a révélé le Ministre Cheick Sako, qui s’exprimait sur les ondes des médias d’Etat.

Sept ans après les évènements du 2009 qui avaient coûté la vie à 157 civils guinéens, une centaine de femmes violées et de nombreux portés disparus a été notée, selon une enquête de l’ONU, les victimes attendent toujours Justice.

Plus de 400 victimes ont été entendues par les magistrats enquêteurs, tant disque quatorze personnes ont été inculpées dont Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte militaire, au moment des faits.

« On espère que dans les deux mois à venir, on pourra interroger les dernières personnes qui restent pour qu’on boucle le dossier d’ici la fin d’année », a annoncé le garde des sceaux guinéen.

Qui empêche la tenue du procès ?  

Alors que les victimes s’impatientent, Cheick Sako, souligne qu’il y a des personnes en Guinée qui n’ont pas intérêt à ce qu’un procès ait lieu dans ce dossier. Pourtant, prévient-il, c’est un passage obligé, car la Cour Pénale Internationale est aux aguets au cas la Guinée trébuchait.

« Dans ce pays, certains n’ont pas intérêt à ce que ce procès ait lieu pour des raisons X ou Y. C’est leur problème, mais on ne peut pas faire l’économie de ce procès. Si jamais la Guinée ne fait le procès, c’est la CPI qui va le récupérer. Et à juste titre, je serai le premier à applaudir », prévient le ministre d’Etat en charge de la Justice.

 

Diallo Boubacar 1

Pour Africaguinee.com

Tel. : 00224 655 31 11 12

Créé le 23 septembre 2016 10:09

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