Trump propose un test idéologique pour immigrés

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Présidentielles USALe candidat républicain à la Maison-Blanche veut une politique d’immigration semblable à celle de la guerre froide.


Donald Trump a proposé lundi dans l’Ohio de créer un test idéologique pour les personnes souhaitant obtenir un visa aux Etats-Unis. «Lors de la guerre froide, nous avions un test idéologique», a affirmé le candidat républicain dans un discours prononcé sur un ton monocorde. «Il est temps d’instaurer un contrôle extrême. […] Notre pays a assez de problèmes. Nous n’en avons pas besoin de plus.» Le milliardaire new-yorkais, qui avait précédemment annoncé sa volonté d’interdire provisoirement aux musulmans d’entrer sur le territoire américain, a légèrement modifié cette approche lundi. Il a prôné la suspension provisoire de l’immigration en provenance des zones «les plus instables du monde».

Après avoir dénoncé la guerre en Irak déclenchée par George W. Bush et critiqué la politique étrangère de Barack Obama et de Hillary Clinton, le candidat républicain a aussi prôné une rupture totale avec l’approche de la Maison-Blanche sur la scène internationale: «Si je deviens président, l’ère de l’interventionnisme prendra fin rapidement», a-t-il martelé en soulignant sa volonté de mener une guerre contre «l’islamisme radical».

Donald Trump tente désespérément d’adopter l’allure d’un candidat traditionnel à la Maison-Blanche à la suite de nombreux dérapages. Après un discours sur l’économie la semaine dernière, le républicain s’est attaqué à la politique étrangère, un sujet sur lequel Hillary Clinton le devance de 23 points selon un sondage de la chaîne CNN. Mais ce discours a été éclipsé par les révélations du New York Times dimanche soir sur les liens étroits entre Paul Manafort, le chef de sa campagne, et le parti prorusse de l’ex-président ukrainien Viktor Yanukovych. Des documents indiquent que des paiements non déclarés pour un montant total de 12,7 millions de dollars avaient été prévus entre 2007 et 2012 pour Paul Manafort, à l’époque conseiller de Viktor Yanukovych.

Ces révélations viennent alimenter les questions sur la proximité de Donald Trump avec le président russe Vladimir Poutine. Paul Manafort a nié dans un communiqué avoir reçu ces paiements. Mais ses dénégations n’ont pas calmé de nombreux républicains: «Si Manafort se préoccupe réellement de Trump, il devrait démissionner d’ici à 8 heures demain (ndlr: lundi), a affirmé sur Twitter Matt Mackowiak, un stratège conservateur au Texas. Dans le camp de Hillary Clinton, on exige que toute la lumière soit faite sur les liens qui existent entre Donald Trump et le Kremlin.

 

(TDG)

Créé le 16 août 2016 11:26

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