Ebola : Les équipes sanitaires confrontées à un problème…

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CONAKRY- La situation est  grave au Sud de la Guinée,  après  la confirmation de  02 nouveaux cas  à Koropara. En réunion d’urgence, les autorités sanitaires guinéennes ont annoncé ce vendredi qu’une équipe sanitaire qui devait se rendre  dans cette sous-préfecture de N’zérekoré a été empêchée de rentrer dans cette localité. Les habitants sont hostiles à leur intervention, a  appris africaguinee.com.


Le coordinateur de lutte contre Ebola, Dr Sakoba Keita a regretté « le réveil de la réticence » dans ce nouveau foyer.

« La population de Koropara  n’a pas été très coopérative avec nos équipes. Parce qu’elle a interdit l’accès de la zone à nos équipes. Elle a interdit que nos équipes viennent dans la sous-préfecture. De telle sorte que nos équipes ne peuvent pas mener l’investigation, pour connaitre s’il y a d’autres cas dans  d’autres familles et d’autres localités voisines  », s’alarme Dr Sakoba.

Des nouvelles mesures prises par la coordination de lutte contre Ebola.

Pour éviter la propagation de l’épidémie, une opération de cerclage  est prévue dans les prochains jours.

Très inquiet, le Dr Sakoba Keita a affirmé qu’il « il faut qu’on aille vite » pour  connaitre le mobile de ces cas. Il a sollicité le renforcement des agents de santé et l’envoi d’une mission mixte pour des investigations et le suivi des contacts.  

Mais pour faire face à la réticence, il a sollicité une sensibilisation des populations de la localité et  demande la réduction du nombre de véhicule et d’agents qui doivent se rendre sur le terrain.                                                                                                                                                                                                                                                           

Arès trois mois d’accalmie, l’épidémie Ebola a  refait surface  au sud de la Guinée,  berceau de la maladie la plus meurtrière dans le pays.  Ces deux cas positifs et trois cas probables viennent alourdir le nombre de victimes qui  se chiffraient à  2500 morts.

 

 BAH Aissatou

Pour  africaguinee.com

Tél : (+224) 655 31 11 14   

Créé le 18 mars 2016 13:43

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