Guinée/Affaire 19 juillet : Plusieurs officiers de l’armée jugés devant un tribunal militaire…
CONAKRY-Le Procès de six officiers de l’armée guinéenne, accusés de désertion et violation des consignes, s’ouvre ce mercredi 23 décembre 2015 à Conakry. Ces militaires dont l’ex-chef d’Etat-major général des armées, Général Nouhou Thiam, sont jugés pour leur implication présumée dans l’attaque qui avait visée la résidence privée du Président Alpha Condé en juillet 2011 à Kipé.
Ce jour, un commando lourdement armée avait attaqué nuitamment le domicile privé du Président. Au lendemain de l’attaque une trentaine de civils et militaires ont été arrêtés. Trente trois accusés ont été renvoyés et jugés devant une cour d’assises en 2013. Ce procès historique aux allures de feuilleton avait marquée les esprits en Guinée. Les avocats de la défense ont qualifié à l’époque, cette affaire d’un dossier monté de toutes pièces.
Six officiers de l’armée ont été renvoyés devant un tribunal militaire qui n’existait pas en Guinée. Ce vide juridique a occasionné de facto, leur détention prolongée, maintes fois dénoncées par les ONG de défense des Droits Humains.
Placés sous mandat de dépôt après plus de quatre années, Général Nouhou Thiam, ancien chef d'état major général de l'armée, Lieutenant Colonel Mamadou Bondabon Camara, Lieutenant Kémo Condé, Lieutenant Mohamed Condé, colonel Sadou Diallo feront face ce mercredi, à un juge militaire, à la Cour d’appel de Conakry. Ils sont accusés des délits de « désertion et de violation des consignes.
Selon les articles 546 et 547 du code pénal, qui servent de base aux poursuites, le maximum de peine attachée au délit de « désertion » en tant de paix à l’intérieur, est de deux mois d’emprisonnement. Quand au délit de « violation de consignes » le maximum de la peine prévue par l’article 601 du code pénal est de six mois.
Nous y reviendrons.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 23 décembre 2015 10:32
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