Marco Ibrahim : « Pourquoi je suis candidat à la présidence de l’AGEPI ? »
CONAKRY-La bataille pour la présidence de l’Association Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI) est désormais lancée. Marco Ibrahim, journaliste et administrateur d’un media privé de la place, a annoncé ce mercredi 29 juillet 2015, au cours d’un point de presse, sa candidature à la présidence de l’AGEPI, a appris Africaguinee.com.
Pour justifier sa volonté de briguer la présidence de cette organisation, Marco Ibrahim estime qu’il y a une nécessité de donner une nouvelle image à l’AGEPI. « Nous ne cautionnerons plus le consensus », a-t-il déclaré, tout lançant des piques à ses adversaires.
« Les gens qui ont des titres qui ne paraissent plus se sont retrouvés à l’AGEPI pour prendre le siège en otage. Il y en a même qui y passe la nuit », se marre-t-il.
S’il est élu, Marco, promet d’être au service de tous les éditeurs de Guinée. « Je propose mon engagement personnel à être au service de l’ensemble des éditeurs de Guinée. Nous avons fait le tour des rédactions pour recueillir tous les problèmes », a-t-il annoncé.
Le candidat promet également la transparence dans sa gestion. Pour ce faire, il annonce un audit sur la gestion de l’Association, dans les années précédentes. « Il faut passer par un audit pour savoir comment l’AGEPI a été gérée. Dans notre plan d’action, nous allons être transparents. Tous les éditeurs seront au même niveau d’information pour ce qui est de la gestion des fonds », a garanti Marco Ibrahim.
Poursuivant le déroulement de son programme, il a indiqué qu’au niveau de la publicité, il va instituer un système rotatif pour permettre à l’ensemble des éditeurs qui sont en conformité avec les cotisations de bénéficier d’un retour d’affiliation.
« Il faut que des gens responsables reprennent l’AGEPI », insiste-t-il. « On a un réseau relationnel qui nous permet de faire beaucoup de choses pour l’ensemble de la presse. Nous comptons initier des séances de formations pour une remise à niveau des jeunes journalistes de la presse écrite. Parce qu’il faut avoir à la fois l’aptitude intellectuelle et le contact pour amener les gens vers ton entreprise de presse. Aujourd’hui, le constat est amer, c’est un vrai fourretout. Le chantier est immense. Il faut tout faire pour relever le niveau », a-t-il constaté ajoutant qu’il est membre de beaucoup d’organisations qui mettent de l’argent dans la presse, mais il faut savoir aller le chercher.
« Si les choses sont bloquées aujourd’hui, c’est parce que ce ne sont pas les bonnes personnes qui sont à la tête de l’AGEPI », a-t-il conclu.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 30 juillet 2015 17:29
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