Crise politique en Guinée : Claude Kory Kondiano interpelle les acteurs politiques…

CONAKRY-Le président de l’Assemblée Nationale guinéenne a interpelé ce mercredi 3 juin 2015, les acteurs politiques guinéens sur la crise qui secoue le pays. Pour Claude Kory Kondiano, il faut « rapidement juguler cette crise » pour la paix et la stabilité du pays.
La session des Lois qui a démarré le 08 avril dernier a été clôturée ce mercredi 3 juin 2015, sans les députés de l’opposition qui ont boycotté toute la session. Dans son discours de clôture, le président de l’Assemblée Nationale s’est beaucoup accentué sur la crise politique actuelle qui secoue le pays depuis la publication du calendrier électoral.
« Cette première session s’est tenue à un moment où le pays est secoué par une crise politique et économique dévastatrice qu’il convient de juguler rapidement pour la paix dont le pays a tant besoin », a déclaré Claude Kory Kondiano.
Si cela n’est pas fait, a-t-il prévenu, les conséquences de cette crise risquent d’annihiler les progrès économiques enregistrés par la Guinée durant ces dernières années. C’est pourquoi, a insisté le président du parlement guinéen, « il faut résorber cette crise rapidement ».
Sur la même lancée, il a reconnu que la Guinée souffre depuis la fixation par la CENI du calendrier électoral. « J’avoue ici que cette tension politique entretenue n’a aucune raison d’être », a avoué l’honorable Kondiano, rajoutant que si les acteurs politiques acceptent de dialoguer honnêtement et sans à priori, un accord peut être vite trouvé.
S’exprimant sur la polémique de l’ordre des élections, le président de l’Assemblée, a rappelé que l’article 28 de la constitution dispose que « l’élection du président de la République à lieu 90 jours au plus et 60 jours au moins avant la date d’expiration du mandat du Président de la République en fonction ». Le non-respect de ce délai, a-t-il observé, a pour conséquence la vacance du Pouvoir au sommet de l’Etat dans la mesure où son détenteur actuel deviendra illégal et illégitime.
« Est-ce un tel objectif que visent les partisans du renversement de l’ordre du calendrier électoral en commençant par les élections locales au risque d’imposer au pays une nouvelle transition ? », s’est-il interrogé, rajoutant que l’approche technique du problème oppose plusieurs contraintes.
Nous y reviendrons !
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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Créé le 4 juin 2015 10:40
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