Côte d’Ivoire: début du procès de Simone Gbagbo…

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ABIDJAN-Le procès de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, accusée d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » – une accusation liée à la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011, qui avait fait fait plus de 3.000 morts – s’est ouvert vendredi à Abidjan.


Sous forte escorte policière, « la dame de fer » ivoirienne, qui n’avait pas fait d’apparition publique depuis trois ans, a fait son entrée dans la salle du tribunal sous les applaudissements du public, rapporte l’AFP.

A l’instar de 82 dignitaires de l’ancien régime, Simone Gbagbo, 65 ans, est inculpée par la justice d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Après une courte audience, le président du tribunal a annoncé la poursuite du procès lundi. Tous les accusés « sont poursuivis d’atteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l’ordre public, coalition de fonctionnaires de rébellion, tribalisme et-xénophobie », a énuméré l’avocat général M. Yabo Odi.

« Crimes contre l’humanité »

Ce procès est un défi pour « notre justice au regard même de la qualité des personnes mis en cause », a déclaré à l’AFP Pierre Adjoumani, président de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme. De son côté, un avocat de la défense a dénoncé un « procès précipité » pour « obtenir un premier décaissement de cinq millions d’euros promis par l’UE (Union européenne) dans un programme de réhabilitation de la justice ivoirienne ».

Un important déploiement de la brigade anti-émeute était positionné sur les points stratégiques autour du palais de justice d’Abidjan. Simone Gbagbo était considérée comme un pilier inébranlable du régime de son mari Laurent sur lequel elle exerçait une forte influence.

Tout comme lui, elle est accusée par la Cour pénale internationale (CPI) de « crimes contre l’humanité ». Elle était placée en résidence surveillée depuis fin avril 2011 dans le nord de la Côte d’Ivoire, avant d’être conduite le 1er décembre à Abidjan, où elle est désormais détenue dans une école militaire. Contrairement à l’ancien président ivoirien, incarcéré depuis trois ans à La Haye, Abidjan refuse le transfèrement de Mme Gbagbo à la Cour internationale.

AFP

Créé le 28 décembre 2014 10:11

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