Cise politique en Guinée: quelles sont les promesses du gouvernement?

CONAKRY-Les conclusions assorties du dialogue politique interguinéen tenu en juillet dernier à Conakry devraient être signées dans les prochains jours. C’est du moins ce qu’à annoncé le ministre de la l‘administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé, a appris Africaguinee.com.
Interpelé sur cette question par le député de l’opposition Aboubacar Sylla hier vendredi à l’hémicycle, le ministre Alhassane Condé, a indiqué qu’il se concertera avec son collègue de la Justice, Cheick Sacko pour que les conclusions soient signées, dès la semaine prochaine.
‘’Lundi, je verrai le ministre de la Justice qui avait présidé à ce dialogue pour lui demander d’intervenir pour que nous signions ce protocole’’, a répondu Alhassane Condé.
En juillet dernier, un dialogue s’est tenu à Conakry entre les acteurs politiques de l’opposition et la mouvance présidentielle d’une part et le gouvernement de l’autre. Les protagonistes avaient discuté des modalités de l’organisation des élections locales en Guinée et de surtout du respect des conclusions des accords du 3 juillet 2013.
Le ministre Alhassane Condé précise que ce n’est pas le Gouvernement qui avait empêché la signature du protocole d’accord assortit de ce dialogue.
‘’La non signature de dialogue, ne dépendait pas de nous. C’est tout simplement parce qu’il y a des phrases qui selon eux (les opposants, ndlr) manquaient sur le relevé des conclusions. Ils voulaient qu’on écrive et qu’on signe que Sabary et Waymark ne devaient plus participer au processus électoral. Mais lors du Premier dialogue qui a été signé entre nous, il était dit que le rôle de Sabary et de Waymark s’arrêtait à la fin des élections législatives. Pour moi, ça valeur de loi. Après les élections législatives, je ne parle plus d’elles. Qu’on m’oblige à signer un document où on dit que ces sociétés ne doivent pas postuler aux marchés publics, ce n’est pas de mon ressort. Nous, on était prêt à signer, mais nos frères de l’opposition n’avaient pas accepté. Mais, aujourd’hui on ne parle plus de ces deux sociétés’’, s’est défendu Alhassane Condé.
Relation entre la CENI et le département de l’Administration…
‘’C’est très compliqué. La loi dit que le ministère de l’administration du territoire accompagne techniquement la CENI. Accompagner donc, en faisant quoi ? C’est ce que nous avons fait avec la CENI. Nous continuons à travailler avec elle à chaque fois qu’elle a besoin de nous et à chaque fois que nous jugeons nécessaire de le faire.
Mais je dois dire que les élections, ce n’est pas l’administration du territoire qui les organise. C’est la CENI. Donc, les problèmes de délais, on n’intervient pas dans ça. Nous accompagnons techniquement pour que les élections soient techniquement bien faites et qu’elles soient transparentes. Dans tous les pays africains où il ya eu des problèmes, c’est parce que la CENI n’a pas jouer un jeu franc. Et ça a dégénéré en guerre civile. Aujourd’hui tout le monde se bat pour que ça soit la CENI qui organise les élections, mais en cas de défaillance, la CENI disparait dans la nature, il reste l’Etat. Je crois qu’il est temps qu’on réfléchisse sur le type de CENI qu’il faut. Est-ce une CENI technique ou politique ? Est-ce une CENI neutre et indépendante où l’Etat joue carrément son rôle ?’’, a déclare le ministre Alhassane Condé.
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
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