Guinée : Un début de retrait des militaires dans la localité de Womey?
CONAKRY-Les militaires déployés dans la localité de Womey auraient commencé à battre en retraite depuis hier lundi. Un début de repli qui intervient après une grève de la faim déclenchée à Conakry par des acteurs politiques et des activistes des droits de l’Homme, a appris Africaguinee.com.
‘’Les informations qui nous parviennent depuis hier en provenance de Womey nous font état d’un début de retrait. C’est quelque chose de positif et que nous apprécions. Nous cherchons à ce que l’Etat ne viole pas la loi parce qu’il y a eu un crime. A cause de l’envoi de l’armée dans ce village, nous avons déploré plus d’une dizaine de morts depuis le 16 septembre, en dehors des huit autres. Si l’Etat entend raison et qu’il retire complètement les militaires de Womey, c’est un pas dans la bonne direction’’, a déclaré ce matin Dr Faya Milimono au micro de notre reporter.
Ce gréviste soutient que la militarisation de cette zone a occasionné un pillage systématique du village. ‘’Il y a eu un pillage systématique du village. Il faudrait qu’il y ait un constat clair sur les pillages pour faire la justice sur tout ça. C’est l’impunité qui est à la base de tous les crimes que nous déplorons sur l’étendue du territoire national’’, rajoute-t-il, tout en se réjouissant de la déclaration du ministre des droits de l’Homme, Khalifa Gassama Diaby qui demande aussi la démilitarisation de la zone.
‘’C’est avec beaucoup de soulagement qu’on a lu la déclaration du ministre des droits de l’homme et des libertés publiques et nous l’avons beaucoup apprécié’’, s’est réjouit Dr Faya.
‘’Nous saluons cette déclaration du ministre des droits de l’homme et nous lui demandons de peser de tout son poids pour que le gouvernement auquel il est membre puisse accéder cette demande’’, formule pour sa part Maitre Koné Aimé Christophe Labile.
Affaire à suivre…
Diallo Boubacar 1
Pour Africaguinee.com
Tel: (00224) 655 31 11 12
Créé le 11 novembre 2014 13:38Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Echos de nos régions