Scandale au Travaux Publics : les plaignants saisissent l’assemblée nationale et le ministre de la Justice
CONAKRY-Au-delà de la plainte déposée le 14 mars denier au tribunal de Dixinn, contre deux ministres de la République pour dilapidation des biens publics, les activistes des droits de l’homme l’IRDED (institut de Recherche pour la démocratie et l’Etat de Droit) et AFRIDHO (mouvement africain pour la défense des droits de l'homme) ont adressé une lettre le 09 Avril à l’assemblé nationale pour demander l’ouverture d’une enquête parlementaire sur le dossier, a appris Africaguinee.com
Cette information à été rendu public ce mercredi lors d’une conférence de presse à la maison de la presse de Coléyah. Lors de cette conférence, ils ont annoncé avoir écrit une lettre au ministre d’Etat chargé de la Justice, Cheick Sacko, pour attirer son attention par rapport au dépôt de la plainte, qui, à son tour a donné des instructions au procureur de la République auprès de Dixinn, d’instruire leur plainte.
En suite, ils ont adressé une seconde lettre le 09 Avril à l’Assemblé Nationale pour demander à ce qu’il y ait une enquête parlementaire pour déterminer à quelle occasion ces lapidations des biens publics ont été faites.
Maitre Souleymane Baldé, président de l’IRDED, suppose que depuis le dépôt de la plainte jusqu’à nos jours, il n’y a pas eu d’avancées.
Selon lui, ils s’attendent à ce qu’il ait des actes. Car ce sont les actes qui vont confirmer la volonté du gouvernement de veiller à ce qu’il ait justice.
« Si nous nous ne voyons pas d’actes, nous allons continuer à mettre la pression ou faire un sit-in et prendre toutes les dispositions qu’il faut pour qu’en fin ces citoyens qui se considèrent au dessus de la loi puissent effectivement répondre de leurs actes. »
M. Baldé affirme qu’au-delà des ministres Bah Ousmane, Benjamin Sandouno et Mohamed Traoré, cités dans la plainte, plusieurs autres personnes et entreprises sont impliquées dans cette affaire. ‘’Les personnes concernées peuvent utiliser tous les moyens à leur niveau pour essayer de faire diversion. Mais cela ne pourra pas marcher. Nous iront jusqu’au bout quelque soit le prix à payer’’, conclu l’avocat.
Fatoumata keïta
Pour Africaguinee.com
Créé le 17 avril 2014 00:16Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Politique