Comment gérer la colère d’un enfant ?

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Il suffit parfois d'un simple « non » pour que notre tout-petit se mette à hurler, se roule par terre ou jette ses jouets au sol. Nos conseils pour désamorcer rapidement la crise et l'inciter à ne pas recommencer.


Pourquoi ces colères ?

Elles surviennent principalement entre 2 et 3 ans et font partie du développement normal de l'enfant. Celui-ci apprend progressivement à gérer ses émotions et notamment, à différer son plaisir. Tout petit, il était habitué à ce que vous lui ameniez son biberon dès qu'il pleurait. En grandissant, il va devoir apprendre à patienter pour obtenir ce qu'il désire et ce n'est pas toujours facile à intégrer ! Cette attitude peut durer jusqu'à 6 ans : certains enfants sont plus sensibles que d'autres. En revanche, si les colères se répètent plusieurs fois par jour ou si elles durent dans le temps, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue. Ces crises peuvent en effet traduire un certain mal-être, relatif à des difficultés rencontrées en famille ou à l'école. L'enfant aura alors besoin d'aide pour arriver à exprimer ses émotions autrement que par des cris.

Il se fâche pour un rien

On ne se laisse pas déstabiliser par ses hurlements. On reste ferme et on maintient  l'interdiction car l'enfant a besoin de comprendre quelles sont les limites qui lui sont données (non, il n'aura pas de gâteau avant de manger !). Si sa colère est trop importante, on l'isole un instant dans sa chambre, le temps pour lui de se calmer. Puis on revient  cinq minutes plus tard pour lui demander de nous expliquer pourquoi il a réagi ainsi. Terminer ce petit moment d'explication par un gros câlin : il a besoin de savoir que nous l'aimons toujours malgré ces colères qui le dépassent.

Il jette des objets par terre

La encore, il ne faut pas répondre à sa colère par la colère. Isoler-le simplement dans sa chambre (sans l'y laisser des heures !). Lorsqu'on revient le voir, il faut lui rappeler les règles de la maison et ce qu'on attend de lui : il doit prendre soin de ses affaires et lui réexpliquer que ses jouets n'ont pas à pâtir de ses colères. On le prévient aussi qu'une sanction sera appliquée s'il recommence (par exemple, il sera privé de son jeu préféré quelque temps).

Source: topsanté

Créé le 25 février 2014 10:43

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