Manifestations à Dubréka ‘’ Il y a des limites à ne pas dépasser…’’avertit le gouvernement…
DUBREKA- Après la manifestation des jeunes qui réclament le départ de certaines autorités locales dans la préfecture de Dubréka, le porte-parole du gouvernement à la tête d’une délégation qui s’est rendue sur les lieux a haussé le ton ! Damantang Albert Camara a avertit qu’il y a ‘’des choses qui ne sont pas défendables’’, a appris africaguinee.com.
S’exprimant sur les accusations des jeunes manifestants faisant cas de la non réalisation des promesses tenues par la plus haute autorité du pays, le Président Alpha Condé lors d’une de ses passages dans cette ville, le porte-parole du gouvernement guinéen a tout d’abord apporté un démenti.
« Il y a des limites à ne pas dépasser. Dire que ça tient à des promesses non tenues, ce sont des arguments fallacieux que nous allons vérifier », a avertit le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Selon lui, « On ne peut pas nous exiger sur la base de la violence la réalisation des infrastructures. Si toutes les préfectures et les villes font la même chose et elles sont dans les mêmes besoins, imaginez la pagaille dans la quelle le pays va se trouver », a lancé le ministre Damantang Albert Camara.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs déploré l’incitation des mineurs notamment des élèves à la violence au cours de cette manifestation.
« Je crois qu’il ne faut pas tout mélanger. On ne peut pas soit disant que des promesses sont faites, prendre des cailloux et sortir des élèves qui n’ont rien à avoir avec ça. Il y a aucun intérêt de prendre des enfants de 8 à 10 ans, aller casser une école », martèle-t-il. Egalement, il a annoncé qu’il tient à faire la lumière sur cette affaire en recoupant beaucoup d’informations.
Les parties en conflit, explique-ils, ont accepté qu’on étudie les différents dossiers, pour qu’on sache quels sont les tenants et les aboutissants de ces revendications. « Nous devons également rencontrer les industriels qui sont installés sur la zone. Et à partir de ça nous reviendrons discuter avec la population » a promis le porte-parole du gouvernement guinéen.
Par ailleurs le gouvernement se dit tout de même surpris que cela ait pris une autre tournure par des violences en demandant le départ du préfet et du maire de la commune urbaine de Dubréka. Alors que l’objet des revendications des jeunes auparavant était lié à l’emploi, le butimage d’une route, la construction d’un pont et du stade.
BAH Aissatou
Pour africaguinee.com
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Créé le 6 février 2014 11:20Nous vous proposons aussi
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