CONAKRY- Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) était ce vendredi devant les medias pour faire le bilan de ses activités durant l’année 2013 et les perspectives pour 2014, a constaté Africaguinee.com.
Selon Baïlo Télivel Diallo, les activités de 2013 ont été m arquées par une série des missions du numéro un du département et des membres de cabinet auprès des institutions d’enseignement supérieur (IES) et des instituts de recherches scientifiques (IRS) publics-privés. Ce, pour permettre au département de connaître les problèmes tels que posés par les divers acteurs intervenants dans le secteur et ouvrir des perspectives pour les approches de solution.
Sur les forces du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les constats des différentes missions ont révélé : « une longue tradition universitaire et une somme d’expériences des cadres et des enseignants ; une conscience claire et nette des enjeux, des défis et des intérêts liés à la problématique sciences/techniques-formation-développement ; une diversité d’IES dans le pays ; l’enseignement supérieur privé s’intègre dans le système et pourrait mieux contribuer à sa progression », indique un bulletin universitaire.
Du point de vue faiblesse du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il y a celle du « partage de la vision et de la politique nationale à moyen et long terme entre tous les acteurs du système, manque, insuffisances des textes des lois statutaires, organiques ou d’application ; nomenclature et gestion budgétaire non adaptées aux missions principales et aux résultats attendus du système, entre autres » souligne-t-on.
S’agissant des menaces à surmonter, le ministre Téliwel pointe un doigt sur la « pression de groupes d’intérêts (étudiants, enseignants, cadres de l’administration) susceptibles de bloquer les reformes essentielles de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique, les crises sociales et politiques répétées pouvant empêcher les décideurs politiques de se concentrer sur les questions de développement… »
Parmi les opportunités à saisir, le département compte redynamiser le potentiel de croissance économique, notamment du secteur minier, de l’agriculture, du tourisme, etc.
Dans le futur, les défis sont nombreux, fait remarquer le ministre de l’ESRS. Il s’agit selon lui, d’améliorer la gouvernance et le management du système d’ESRS, l’accès et l’équité, la pertinence et la qualité des enseignements et des apprentissages ; accélérer la formation et le maintien dans le système d’un nombre de professeurs de rang magistral, augmenter la part du financement consacré à la formation, à la recherche et à l’innovation technologique…
A suivre !
Aliou BM Diallo
Pour Africaguinee.com
(+224) 664 934 624
Créé le 28 décembre 2013 22:46