Affaire des jeunes détenus au camp de Soronkoni : Jean Marie Doré hausse le ton!
CONAKRY- L’opposition guinéenne a haussé le ton contre l’arrestation et la torture subie par une trentaine de jeunes au camp militaire de Soronkoni, préfecture de Kankan, peu après les violences survenues récemment à Conakry, a constaté africaguinee.com.
Selon le l’ancien premier ministre et leader de l’Union pour le Progrès de la Guinée, Jean Marie Doré, ces actes constituent une dérive grave de la part des autorités.
“Nous ne pouvons pas accepter que notre pays soit mis dans la dérive. Et cette dérive s’aggrave aujourd’hui par l’agression contre les personnes et leurs biens. Nous avons appris avec horreur que des jeunes gens qui fuyaient devant des violences sont partis, ont été arrêtés, mis dans des camions et transportés dans le camp des bérets rouges à Soronkony à Kankan où ils ont été torturés, frappés, privés de nourriture et maintenus dans des conditions finalement dégradants“ a dénoncé Jean Marie Doré.
Puis de poursuivre, “ce sont des délits graves qui menacent individuellement chaque guinéen. Nous devons mettre le holà, parce que le pays appartient à égalité à chacun d’entre nous. Personne n’a plus de droit qu’un autre“ selon le secrétaire général de l’UPG.
Après les violences entre des militants de différents politiques survenues récemment à Conakry, notamment dans le quartier de Taouyah, une trentaine de jeunes avait été interpellée, séquestrée et détenue plusieurs jours dans un camp militaire à Kankan. L’organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme a promis de se porter partie civile et porter plainte contre les auteurs de ces actes.
A rappeler que l’une des victimes de ces actes de tortures du nom de Boubacar Sow a même rendu l’âme dans un hôpital de la capitale sénégalaise. BAH Aissatou
Pour Africaguinee.com
Tél. : (+224) 664 93 46 23
Créé le 13 octobre 2013 20:58
Nous vous proposons aussi
TAGS
étiquettes: Politique